C'est officiel dans la seconde circonscription de Haute-Loire, la NUPES a son duo de candidats : il s'agit donc d'Azelma Sigaux et de Jullian Carrié, en vue des prochaines élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
Agée de 33 ans, la nouvelle candidate est originaire de Paris. Arrivée en Haute-Loire il y a sept ans, elle a d'abord habité Coubon, puis Le Puy-en-Velay. Aujourd'hui elle vit à Langeac. Azelma Sigaux est auteure-romancière et rédactrice web dans un centre de référencement à Cohade, près de Brioude. Elle a été désignée candidate pour l'union de la gauche pour les élections législatives sur la 2e circonscription. Engagée dans la campagne présidentielle auprès de Jean-Luc Mélenchon, elle est également porte-parole nationale de REV : Révolution écologique pour le vivant, parti antispéciste du journaliste Aymeric Caron.
"Les projections de France Info nous placent en tête dans cette circonscription" Azelma Sigaux
Des candidats engagés
"Nous avons choisi de nous représenter face à la préfecture, car c'est un lieu symbolique des luttes sociales, avec le mouvement des gilets jaunes notamment mas pas seulement : lieu des mouvements syndicaux, sociaux et environnementaux également. De plus, c'est un lieu de services publics, qui est un thème très fort de notre campagne", explique en préambule la nouvelle représentante de l'union de la gauche.
"Nos adversaires souhaitent déjà débattre de la sécurité, mais il nous semble qu'il y a d'autres débats tout aussi importants à aborder : sur le social, sur la précarité, sur les services publics dans la région, sur l'agriculture. La patte du vieux monde, de la vieille politique mérite d'être dépassée, ajoute Jullian Carrié, il est temps que la jeunesse prenne le relais, que la génération climat soit représentée, que les gens qui se battent contre la retraite à 65 ans soient présents.... il faut qu'on maintienne cet objectif d'un monde meilleur".
Un programme pour "sortir du capitalisme"
Azelma Sigaux veut incarner la convergence des idées, la "diversité qui n'empêche pas les différences" et prône, entre autres, le SMIC à 1400 €, la retraite à 60 ans, un logement décent, le blocage des prix de première nécessité, le retour d'une police de proximité, mais également un réel développement des transports en commun gratuits pour tous et la mise en place du Référendum d'initiative citoyenne.
"Nous voulons moins de productivisme et surtout une hausse du pouvoir d’achat. On veut partir du besoin des gens. Ce qu’ils veulent, c’est vivre dignement. Nous nous battrons pour une retraite à 60 ans, des logements dignes, un blocage des prix des produits de première nécessité et la réouverture des services publics", précise-t-elle.
Le duo de trentenaires représentant la gauche unie entend mener une campagne de proximité durant les cinq semaines à venir, par l'animation de réunions publiques. La première doit se tenir à Brioude le 9 juin, mais également il souhaite rencontrer les élus, les altiligériens sur les marchés : "Nous voulons rétablir une paix sociale".