« 1538, le château d’Arlempdes, propriété des Poitiers (fidèle au Roi de France) est menacé, à l’aube des guerres de religions, par les Huguenots emmenés par leur chef Antoine de Chambonas. Ces derniers veulent renverser le pouvoir royal et s’emparer du château premier bastion stratégique de la Loire du royaume de France. Pendant trois ans une campagne militaire est entreprise par Françoise de Brézé, fille de Diane de Poitiers avec l’aide de son chevalier, Jean de Goys, pour reprendre le fief de sa mère. Avec l’aide de ses fidèles chevaliers, elle fait face à la menace du terrible chef Huguenot, qui n’a de cesse de vouloir s’emparer de son château… »
Tel est le synopsis du film imaginé, réalisé et produit en Haute-Loire, sur la Haute-Loire, par la Haute-Loire, et pour la France entière.
L'origine ? C'est ce jour où Titouan, originaire de Saint-Paul-de-Taras, a fait visiter à Marina, sa compagne, le château d'Arlempdes. Alors que lui le connaissait déjà très bien, elle est tombée amoureuse du lieu. C'est en lisant le panneau explicatif de son histoire que le jeune couple a eu l'idée d'en faire un scénario.
« On voulait mettre en avant la petite histoire dans la grande. »
Titouan explique ainsi leur démarche : « Avec Marina, on adorait les films sur l'histoire médiévale, que ce soit à la Renaissance ou au Moyen Âge. Et on voulait mettre en avant la petite histoire dans la grande, en plus dans un lieu formidable, dont l'histoire est très riche qu'on trouvait dommage de laisser de côté. »
Un pari qui s'annonce gagnant, ou en tout cas bien parti pour le jeune couple qui en a profité pour monter sa boite de production de films.
« On est très fatigués, mais très heureux du démarrage du film. » Titouan Monnier, co-réalisateur et co-producteur de Arlempdes, la légende du premier château de la Loire
Une semaine tout juste après la sortie officielle de son film en salles, Titouan Monnier se réjouit du succès rencontré : « Des salles continuent de nous contacter pour s'ajouter à la liste de la dizaine qui diffuse déjà le film. La plupart ont reprogrammé le film la semaine prochaine, ce qui signifie que pour eux, le film fait suffisamment d'entrées. »
Il estime ainsi qu'un total d'environ 70 salles devraient diffuser le film, entre cette fin novembre et le mois de février prochain. « Au fur et à mesure, on présente encore notre film dans différentes villes. Et des cinémas qui ont vu le démarrage nous ont aussi contactés pour le diffuser. »
« C'est le deuxième film le mieux noté de la semaine. C'est incroyable »
Quant à la critique, elle est plutôt bonne, selon les premiers retours. Tant par les spectateurs que par la presse, les avis placent le film altiligérien en bonne position. « On est très satisfaits et très heureux des critiques que le film a reçues. Sur Allociné par exemple, c'est le deuxième film le mieux noté de la semaine. C'est incroyable »
Sur le fond, il confie : « On a surtout été félicités pour les scènes de bataille. Les gens avaient peur qu'elles ne soient pas très réalistes, en raison du budget annoncé pour le film. Mais ils ont finalement apprécié notre travail. »
Et la suite ?
Face à la réception du public et de la critique, Titouan et Marina s'interrogent quant à d'éventuelles participations à des festivals.
« On nous a souvent demandé si on allait participer à des festivals. Alors à force qu'on nous le propose, on s'est dit qu'on allait le faire. Alors, nous sommes effectivement en train de nous renseigner, mais certains festivals n'acceptent pas de faire entrer en compétition des films déjà parus en salles. »
Et de conclure : « On est en train de s'en occuper. Ça peut nous donner de la visibilité, et nous aider à toucher de nouveaux spectateurs et salles de cinéma. »
Côté production, ils planchent déjà sur de nouveaux projets en cours d'écriture.
Le film a été salué pour ses scènes de combat
Photo par DR
