Lors de la séance de Questions au Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 8 février, le député de Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier, a tenu à interpeller le Gouvernement sur son action à destination des territoires ruraux.
Soulignant le décalage entre les paroles du Président de la République et les actions du Gouvernement, le député a rappelé que la fracture territoriale s’était aggravée, faute de moyens financiers nouveaux.
Surtout, il a rappelé que les habitants des territoires ruraux avaient subi plusieurs mesures néfastes au cours des dernières années : hausse des taxes sur les carburants, fermeture de classes non concertées (à l’image de la fermeture d’une classe dans l’école de Cohade, que Jean-Pierre VIGIER a évoquée), application du Zéro Artificialisation Nette (ZAN), ou encore les 80 km/h.
Mettant également en évidence le fait qu’aucune action d’ampleur n’a été menée pour lutter contre la désertification médicale, et que nos agriculteurs n’ont pas vu leurs produits revalorisés, Jean-Pierre Vigier a signifié à l’exécutif qu’il ne comprenait pas l’impérieuse nécessité de soutenir nos campagnes.
Ainsi, il a de nouveau appelé à prendre en compte les spécificités des territoires ruraux pour construire une politique de la ruralité ambitieuse.
La ruralité est une chance pour la France :"l’Etat doit accompagner l’ensemble de nos territoires !"