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L'assurance maladie en Haute Loire et la crise sanitaire

Par . . , Mise à jour le 01/02/2022 à 12:00

Malgré les vagues successives de Covid-19, le service public de l’Assurance Maladie a continué de fonctionner dans des conditions satisfaisantes alors même qu’elle devait assurer des missions nouvelles telles que le tracing et des prestations nouvelles à gérer comme les arrêts pour garde d’enfant et la compensation de perte d’activité pour les professions de santé par exemple.

La progression exponentielle du variant Omicron se traduit par des charges en forte augmentation pour la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Haute-Loire, qui, malgré le contexte sanitaire, doit poursuivre la continuité du versement des prestations et l’information aux assurés du département.
Pour faire face à cette cinquième vague gigantesque, la CPAM a déclenché dès le 3 janvier 2022, un Plan de Continuité d’Activité afin de permettre de mener à bien la priorisation d’activités, notamment le paiement des prestations, et l’affectation des ressources correspondantes. Cela a conduit notamment à adapter l’offre d’accueil de la CPAM et à privilégier les autres canaux offerts par le compte ameli.

Les assurés qui ont impérativement besoin d’un contact avec la CPAM peuvent se rendre sur place, mais il est recommandé de prendre rendez-vous préalablement.

Une offre d'accueil qui s'adapte au contexte sanitaire

Depuis le début de la crise sanitaire, l’Assurance Maladie met tout en oeuvre pour protéger la santé de plus de 206 000 assurés en Haute-Loire. Elle propose une offre de services en ligne couvrant une large palette de besoins et permettant d’accomplir l’essentiel des démarches. L’utilisation de ces services en ligne est très fortement recommandée car elle permet tout à la fois de mener de façon fiable et rapide un grand nombre de démarches et de garantir la qualité de service attendue par l’ensemble des publics dans un contexte sensible d’augmentation des sollicitations sur tous les canaux de contact.

Le compte ameli, fort de ses 40 millions d’adhérents, permet en effet d’effectuer la plus grande partie des démarches les plus courantes ; il permet de suivre ses remboursements et les délais de traitement de sa caisse, d’obtenir une attestation de droits ou un relevé d’indemnités journalières, d’actualiser une information personnelle (téléphone, coordonnées bancaires…), de déclarer la perte d’une carte Vitale et d’en commander une nouvelle. Il permet également de contacter les services de l’Assurance Maladie par email notamment dans l’hypothèse où la consultation de la foire aux questions n’aurait pas apporté toutes les réponses attendues

En parallèle, le forum ameli et le chatbot Amelibot permettent aux assurés de converser en ligne et d’obtenir des réponses de qualité, certifiées par les webconseillers de l’Assurance Maladie, à toutes les questions concernant les droits et démarches que l’on peut se poser dans la période actuelle.

Et bien sûr, le site ameli.fr propose une information exhaustive et constamment actualisée sur les droits, les démarches et la crise sanitaire avec une rubrique dédiée à la COVID-19.

Offre d'accueil de la CPAM de Haute Loire
Offre d'accueil de la CPAM de Haute Loire Photo par CPAM

La CPAM face à l’augmentation des arrêts de travail

Protéger la population, c’est aussi faciliter l’isolement par la possibilité d’un arrêt de travail.
La CPAM a dû faire face en fin d’année à une hausse très forte des arrêts à traiter, en lien avec la vague Omicron (chiffres France entière) :
. + 43 % lors des 5 dernières semaines 2021 par rapport à 2020,
. 3,4 millions d’arrêts fin 2021 contre 2,4 millions en 2020 sur la même période, soit plus d’1 million d’arrêts supplémentaires,
. Des volumes, comparables à ceux du premier confinement,
. Des évolutions, directement liées aux arrêts « Covid » (50 % des flux).

La gestion des arrêts de travail à la CPAM
La gestion des arrêts de travail à la CPAM Photo par CPAM

Entre la semaine 50 et la semaine dernière,, la CPAM de la Haute Loire enregistre une forte hausse des arrêts de travail à traiter : + 36%, passant de 1853 arrêts à 2523 d’une année sur l’autre.
En revanche, grâce aux actions mises en place localement, elle maintient ses délais de traitement à une moyenne de 24 jours, contre 35 jours il y a un an.
La CPAM de la Haute-Loire a ainsi dû adapter ses activités pour privilégier le paiement des arrêts de travail et a en effet limité ses accueils.
La CPAM a besoin aussi de l’aide de tous, assurés et professionnels de santé, et recommande de privilégier les canaux de contacts numériques (recours au compte ameli, chatbot ameli, utilisation des outils en ligne) et a écrit en ce sens (par l’envoi d’un mail) à 37 millions de personnes entre le 3 et 20 janvier.

La CPAM insiste sur la responsabilisation de tous, notamment en faveur du bon respect des consignes sanitaires et notamment de la vaccination, du télétravail et des gestes barrières.

Rappelons d’abord qu’en France, le reste à charge, c’est-à-dire la part des dépenses de santé qui sont directement supportées par les ménages, est le plus faible de tous les pays de l’OCDE. L’adaptation à la crise, c’est aussi une prise en charge des dépenses de santé parmi les plus protectrices au monde.

o Les indemnités journalières

Du fait d’un moindre recours aux IJ, les indemnités journalières ont diminué entre 2020 et 2021. 36 millions d’euros d’indemnités journalières ont été versées en 2021 en Haute-Loire au titre de la branche Maladie, soit une baisse de 4,6 millions d’euros par rapport à 2020. Mais le montant des IJ versées reste néanmoins bien supérieur à ceux des années qui ont précédé la crise sanitaire (30 millions d’euros en 2018 et en 2019).

 

o Les prestations relatives aux soins de ville

Au total, les analyses de tests PCR et tests antigéniques ont coûté 9 015 024€ à l’Assurance Maladie en Haute-Loire en 2021 ce qui représente 272 187 tests (PCR et TAG) et expliquent la majeure partie du surcoût sur les actes de biologie. Sur le début d’année 2022, 50 105 tests, soit 18,4 % du volume des tests réalisés en 2021, ont été pris en charge soit une dépense de 1 380 770€ ce qui démontre que le département fait face à une vague sans précédent.

Concernant les soins de ville, les prestations versées aux pharmacies ont atteint des montants encore plus exceptionnels qu’en 2020 (+ 11 millions d’euros d’augmentation, contre + 8 millions en 2020). Les remboursements des actes de biologie et les prélèvements ont quant à eux poursuivi leur rythme d’augmentation tout à fait atypique (+ 4,3 millions d’euros). La fin de la prise en charge systématique des tests RT-PCR et antigéniques par l’Assurance Maladie depuis le 15 octobre 2021 n’a donc pas eu d’impact sur ces postes de dépenses en 2021.

Pour les honoraires versés aux professionnels de santé, on observe une augmentation à un rythme bien supérieur aux années précédentes (+ 11,5 millions d’euros en 2021, contre + 7 millions d’euros les années antérieures). Cette hausse importante s’explique par une augmentation de l’activité des professions libérales après une année 2020 marquée par le premier confinement.

 

o Le financement des établissements

En matière de financement des établissements, les dépenses des établissements sanitaires sont reparties à la hausse (+ 8.8 millions d’euros pour les hôpitaux publics, et + 6.5 millions d’euros pour les établissements privés), alors qu’elles avaient été stationnaires en 2020.
Pour les hôpitaux publics, cette augmentation s’explique par les effets conjugués de la prolongation de la garantie de financement sur 2021, de l’augmentation du nombre d’actes, et des aides spécifiques au COVID.
Pour les établissements privés, l’augmentation des dépenses très importante en proportion (+ 29 %) est liée à l’augmentation du nombre d’actes réalisés.
Les établissements socio-et-médico-sociaux ont quant à eux fait l’objet d’une réforme de financement fondamentale en 2021 avec la mise en place d’une nouvelle branche de la Sécurité Sociale, la branche Perte d’Autonomie dite « 5ème branche ».

Au total pour cette première année, 165 millions d’euros de prestations ont été comptabilisées dans les comptes de la CPAM au titre de la branche Perte d’Autonomie, principalement pour des prises en charge en EHPAD et en SSIAD.

Photo par Nicolas Defay

Il est à noter 15 281 personnes déclarées positives depuis le 1er janvier 2022 alors que le nombre de patients diagnostiqués positifs sur l’année 2021 s’élevait à 23 191.

Vaccinations en Haute Loire

Au 17 janvier 2022, 75,4 % de la population altiligérienne avait un schéma vaccinal complet (74,6 % pour la région et 76,3 % pour la France).

La situation épidémiologique dans le département de la Haute-Loire

La situation épidémique dans le département reste à un niveau jamais connu avec un taux d’incidence de 2890/100 000 (3425/100 000 pour la région et 2962/1000 000 pour la France) et un taux de positivité de 26,5% (28,1% pour la région et 23,9% pour la France).
Au 19 janvier, 64 patients COVID étaient hospitalisés dont 4 en soins critiques.
Il est à noter 15 281 personnes déclarées positives depuis le 1er janvier 2022 alors que le nombre de patients diagnostiqués positifs sur l’année 2021 s’élevait à 23 191.
Pour la seule journée de mercredi 19 janvier 2022, ce sont 1 641 personnes qui ont été diagnostiquées positives, un record depuis le début de l’épidémie.

Les règles d’isolement varient selon le schéma vaccinal des personnes, mais dans tous les cas, il est demandé aux patients positifs de s’isoler immédiatement et de maintenir au maximum les gestes barrières pour garantir la protection des autres.

Pour une personne testée positive à la COVID 19 :
- les patients vaccinés, la durée d’isolement est de 7 jours (ou 5 jours si TAG ou PCR négatif réalisé à J5 sans signes cliniques d'infection depuis 48h00) ;
- les patients non vaccinés, 10 jours d’isolement sont demandés (ou 7 jours si TAG ou PCR négatif réalisé à J7 sans signes cliniques évocateurs depuis 48h00) ;
- les enfants de moins de 12 ans, la durée d’isolement est de 7 jours (ou 5 jours si TAG ou PCR négatif réalisé à J5 sans signes cliniques d'infection).

Pour les cas contacts :
- un isolement de 7 jours est préconisé pour les personnes ne bénéficiant pas d’un schéma vaccinal complet ;
- les cas contacts vaccinés n’ont pas de quarantaine à observer mais, comme dans toutes les situations, une application stricte des mesures barrières est recommandée, dont le port du masque, la limitation des contacts, éviter les personnes à risque de forme grave, et pratiquer le télétravail lorsqu’il est possible.

Le tracing

La mission de tracing consiste toujours à donner une information ciblée aux personnes positives sur les consignes précises qu’ils doivent respecter.

Le contact tracing : une augmentation sans précédent

La France fait face à une vague gigantesque de nouveaux cas positifs et l’Assurance Maladie a dû adapter le contact tracing. Sans action d’adaptation, il aurait fallu théoriquement mobiliser 57 000 personnes, c’est-à-dire doubler les effectifs de toutes les CPAM de France pour ne faire que du tracing.
Pour répondre vite et bien, l’Assurance Maladie a recours aux outils d’information numériques car ils permettent de délivrer une information avec une rapidité accrue. Pour cela, une communication différenciée et adaptée est mise en place selon la situation des personnes : SMS personnalisés en fonction du statut vaccinal et de l’âge et renvoyant vers les pages ameli pertinentes. (Stratégie retenue au Royaume Uni, en Espagne, en Belgique).

Pour les personnes éloignées du numérique, la possibilité de contacter notre plateforme téléphonique reste maintenue. Le nombre d’agents sur les appels entrants a été multiplié par 5.

Dans la stratégie de tracing, la bonne réalisation des tests occupe une place importante. Au-delà des moyens financiers conséquents qu’elle mobilise, l’Assurance maladie a également développé une cartographie des pharmacies délivrant des autotests :
https://www.ameli.fr/assure/covid-19/tester-alerter-proteger-comprendre…

Téléservice utile

L’Assurance Maladie a développé un téléservice utile pour connaitre les échéances à respecter pour l’injection de la 3ème dose :
https://monrappelvaccincovid.ameli.fr/

Deux numéros de téléphone sont à retenir pour les personnes souhaitant se faire vacciner :
.  Le numéro national 0 800 730 957 pour les personnes de 80 ans et plus
Réservé aux 80 ans et plus, le 0 800 730 957 (numéro vert, appel gratuit, ouvert 7 jours sur 7 de 6 h à 22 h) permet de prendre un rendez-vous (première ou deuxième injection ou dose de rappel) :
- à domicile : le conseiller du 0 800 730 957 organise le rendez-vous (jour, heure, lieu) en contactant un professionnel de santé habilité à vacciner,
- ou directement dans le cabinet d’un professionnel de santé libéral habilité à vacciner : le conseiller prend alors rendez-vous et organise, si nécessaire, le transport jusqu'au lieu de vaccination.

. Le numéro national 0 800 009 110 pour tous
Pour prendre rendez-vous dans un centre de vaccination, il est possible d’appeler le 0 800 009 110 (numéro national vert, appel gratuit, ouvert 7 jours sur 7 de 6 h à 22 h). Ce numéro permet :
- de prendre un rendez-vous dans un centre de vaccination proche de son domicile en saisissant son code postal,
- d’être mis en relation avec un conseiller pour être aidé dans cette démarche.
Ce numéro s’adresse à toutes les personnes éligibles à la vaccination (première ou deuxième injection ou dose de rappel).

 

 

 

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