Laurent Duplomb, sénateur de la Haute-Loire, tape du poing sur la table de la politique pour dénoncer, selon ses propres termes, "l’irresponsabilité du gouvernement qui, n’en finit pas d’alourdir le poids de la dette pour acheter la réélection d’Emmanuel Macron en 2022".
Frondeur assumé aux côtés des sénateurs du groupe Les Républicains, Laurent Duplomb, parlementaire de la Haute-Loire, s'insurge contre la politique menée par le gouvernement et le président de la République Emmanuel Macron. "Le Sénat vient de renoncer à l’examen de la partie consacrée aux dépenses du budget 2022, annonce-t-il à travers un communiqué rendu public mercredi 24 novembre. Il n'est plus possible d’accroître de façon exponentielle la dette que nous laisserons à nos enfants".
"Pour redonner du pouvoir d’achat des Français"
En quatre paragraphe, il dépeint les choix d'Emmanuel Macron comme étant des plus nocifs pour les générations actuelles et surtout à venir. "Depuis plus de 4 ans, Emmanuel Macron n’amorce aucune réforme structurelle dont notre pays a pourtant cruellement besoin pour rétablir l’efficacité de notre système de santé, pour redonner du pouvoir d’achat des Français tout en recréant les conditions d’une croissance pérenne, pour rendre de l’espérance aux jeunes générations que le gouvernement n’a de cesse d’asphyxier par le poids d’une dette financière colossale..."
"Ce budget 2022 tente de maquiller les lâchetés et les abandons de ce quinquennat. Le président de la République ne finance rien, il dépense à vau-l’eau pour gagner « quoi qu’il en coûte » la course à l’Elysée". Laurent Duplomb
680 milliards d’euros de dette supplémentaires
"Le Sénat a toujours donné au Gouvernement les moyens d’agir pour protéger les Français., continue Laurent Duplomb. Aujourd’hui, par ce renoncement, avec les sénateurs LR, nous tirons ensemble la sonnette d’alarme : les 680 milliards d’euros de dette supplémentaires du quinquennat Macron placent la France dans une situation complètement inextricable. Le Sénat ne peut cautionner le poids de cette dette qui pèsera lourdement sur les générations futures".
"Je soutiens le Président Bruno Retailleau qui est monté au créneau en séance et qui a su en résumer parfaitement l’enjeu en citant très justement Balzac qui disait à l’époque : « qu’aucune génération n’a le droit d’en amoindrir une autre » !"
(Vidéo) "Aucune génération n’a le droit d’en amoindrir une autre !". Bruno Retailleau (LR) :