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Seul pilote de Haute-Loire dans sa catégorie, Evan Palhier espère devenir professionnel

Par Laetitia Dubois , Mise à jour le 09/11/2021 à 12:00

Nous l'avions interviewé en 2017 ; il venait de participer à sa première course moto à presque 11 ans. On le retrouve, adolescent de 15 ans, toujours et plus que jamais sur la piste. Evan Palhier nous livre ses impressions sur sa passion et sa participation au championnat de France Superbike (FSBK), le plus haut niveau de France.

C'est au côté de ses parents, Estelle et Richard Palhier, ses premiers fans, qu'Evan répond à nos questions, comme un pro, à l'instar de ses idoles, Fabio Quartararo ou encore Valentino Rossi, qui ornent les murs de sa chambre : "Mon rêve serait de devenir champion du monde". Sur sa moto Yamaha R3, l'ado de Saint-Maurice de Lignon finit sa saison 14ème en SSP 300 Challenger avec 35 points et 5ème au challenge Yamaha avec 96 points pour cette année 2021.

Juché sur une moto depuis l'âge de 5 ans

Dès l’âge de 5 ans, Evan Palhier s’installait à l’arrière pour des balades à moto en famille : "Nous sommes une famille de motards, mes trois enfants faisaient déjà de la moto lorsque j'étais enceinte", précise Estelle. La première bécane d'Evan c’était pour faire du motocross à côté de chez lui. Puis, il a découvert la piste. « C’est plus rapide, on a des meilleures positions », commente-t-il, enthousiaste. Depuis, il n'a plus arrêté, a commencé l'école « ZF Grand Prix », tenue par Laurent Fellon et Johann Zarco en Provence, qui le formait un week-end par mois et s'est engagé dans divers championnats. Le dernier en date est le championnat de France Superbike.

" Cette année fut celle de la découverte. J'ai beaucoup appris", Evan Palhier

Une entrée dans la cour des grands

Le championnat FSBK

Le championnat se déroule sur plusieurs circuits en sept étapes, dont certains sont très réputés tels ceux du Mans (Sarthe), de Magny-Cours (Nièvre) et de Nogaro (Gers), auxquels s'ajoutent ceux d'Alès (Gard), Pau-Arnos (Pyrénées-Atlantiques) et Carole (Seine Saint Denis).

En 2021, la saison sportive du jeune pilote l'a mené aux quatre coins de France : "Cette année a été celle de la découverte, tant pour la moto que pour le championnat. J'ai beaucoup appris", explique le jeune pilote : "Ma plus belle course a été celle de Magny-Cours, où j'ai réalisé une remontada de 22 places". Il faut préciser que le Championnat de France Superbike (ex-Championnat de France Open de Vitesse) a vu passer, à un moment ou à un autre, la totalité des pilotes français qui se destinait au haut-niveau. Il est le plus difficile de France. Evan Palhier y a concouru cette année dans la catégorie Challenger et s'y inscrira en 2022 dans la catégorie Superbike. "Je me suis confronté aux meilleurs de ma catégorie, j'ai un peu trop forcé et fait beaucoup de chutes qui ont surtout fait de la casse sur ma moto. L'année prochaine, ça ira mieux".

"Mon rêve serait d'être champion du monde"

Yamaha bLU cRU Camp

La Yamaha bLU cRU Camp est destinée à former les futurs jeunes talents en tout-terrain. Un environnement encadré par des professionnels utilisé pour encourager, nourrir et former les futures stars de la compétition grâce aux conseils et à l’expérience des plus grands champions.

Devenir pilote professionnel

"Cet été, il a été sélectionné pour participer au bLU cRU Camp à Clastre, il a rencontré Fabio Quartararo, une de ses idoles", explique Estelle Palhier. "De toute façon, je veux devenir pilote professionnel", précise Evan. "On en serait très heureux", ajoute son père, très fier du parcours de son fils. Scolarisé en classe de seconde au lycée Léonard de Vinci de Monistrol-sur-Loire, Evan Palhier poursuit ses études avec cet objectif précis. "Nous préférerions qu'il se forme à un autre métier au cas où", précise sa mère. "De toute manière, je resterai dans le monde de la moto, soit en tant que pilote soit dans la mécanique", conclue le jeune garçon.

Soutenu par de nombreux partenaires

Une association de soutien a été créée par sa famille : "C'est l'association qui finance ses inscriptions, ses déplacements, ses pneus... Sans elle, Evan ne pourrait pas réaliser ce parcours", explique Estelle Palhier. "Je suis toujours à la recherche de partenaires et de sponsoring, je tiens à remercier mes partenaires régionaux car sans eux, rien ne serait possible". D'ailleurs, Evan Palhier invite ses soutiens lors d'un repas dansant le 26 février prochain à Sainte-Sigolène. "Je suis satisfait de ma saison sportive mais le championnat de 2022 me rapproche vraiment des conditions du championnat du monde", conclue le seul pilote de Haute-Loire dans sa catégorie.

 

 

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