Depuis le début des contestations au pass sanitaire il y a plusieurs semaines, les rassemblements se font de plus en plus nombreux et ne désemplissent malgré la durée du mouvement. Ce jour, ils étaient au moins 1 500 a l’apogée de la manifestation. Un chiffre conséquent en adéquation avec la montée en puissance des autres rassemblements qui se sont tenus dans plus de 150 villes à travers l’hexagone.
Les syndicats en défenseurs du droit de grève
Alors que, lors des deux ou trois derniers rassemblements, les syndicats ne brandissaient pas de drapeaux au profit de « l’unité » (ils arboraient de simples badges), cette fois-ci les drapeaux rouges de Force Ouvrières flottaient au rythme de l’air chaud et sec de ce samedi après-midi. Pas de prise en main du rassemblements, mais un rappel à l’ordre pour Olivier Véran, ministre de la santé. « Nous sommes là depuis le début bien sûr, mais en tant que syndicats, nous avons le devoir de défendre les libertés fondamentales. Or, monsieur Véran a fortement remis en cause ce droit », explique un représentant syndical de FO.
En effet, il y a 6 jours , le ministre de la santé avait déclaré « Vient un temps où ces personnes n’auront plus le loisir de faire grève puisque par définition cette obligation vaccinale s’appliquera ». Des propos tenus en réponse à l’appel à la grève national des personnels soignants et médico-sociaux, et qui passent très mal auprès des manifestants et syndicats.
Parcours de la marche
Extension du pass sanitaire ce lundi
En Haute-Loire, nous ne serons pas concernés par cette mesure, mais le pass sanitaire va être étendu à certains grands centre commerciaux de plus de 20 000 m², conformément au recommandation du Gouvernement. Il s’agit des départements suivants : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, la Charente-Maritime, la Corse-du-Sud, le Gard, la Gironde, la Haute-Garonne, la Haute-Savoie, les Landes, le Rhône et le Var.
S’étant réunis sous les arbres longeant la place du Breuil face au théâtre et au tribunal afin de trouver de l’ombre, les manifestants ont descendus le boulevard Maréchal Fayolle en direction de la place Cadelade, pour remonter par la suite face à la mairie, pour un temps de parole, résumant les revendications connues aujourd’hui. Le cortège est remonté par la rue Pannessac pour redescendre le boulevard Saint-Louis afin de bloquer quelques minutes le carrefour en haut du Breuil.
Les opposants au pass sanitaire sont toujours aussi remontés contre cette mesure jugée « liberticide » accusée d'être un « pass de licenciement » par les syndicats et opposants, et leur colère ne fait que grandir au fur et à mesure.