En prévision de la fin des travaux, une conférence de presse était organisée ce vendredi 19 juillet, en présence des élus, des représentants de l’État, des entreprises et des différents acteurs ayant contribué au projet.
Une profonde transformation pour ce nœud de rencontre de quatre routes départementales
L’aménagement intervient sur un axe routier structurant (RD535), reliant le Puy en Velay aux Estables et plus largement au département de l’Ardèche. À cet endroit se joue la rencontre avec les accès en direction de Laussonne (RD49), Chadron (RD27) et Coubon (RD38). Sans oublier la perspective d’un futur axe passant : la voie verte, qui reliera prochainement Le Puy au Mont Gerbier de Jonc. L’ensemble est donc pensé pour accueillir de manière optimale l’ensemble des usagers, y compris les modes de déplacement dits « doux ».
« Auparavant, l’intersection était en biseau, pas très lisible et dégradée », indique Marie-Agnès Petit, présidente du Département.
« Un projet de rond-point avait déjà été émis dans les années 2000, puis on a décidé de voir les choses de manière plus vaste », précise Michel Arcis, maire du Monastier.
Un travail global, mené au-delà des aspects visibles
Si la réflexion s’est portée en partie sur la réfection des voies de circulation, il a été nécessaire de réaliser une intervention plus globale incluant également les réseaux d’eau et d’électricité : les réseaux humides ont été repensés, l’électricité enfouie, et le réseau d’éclairage public extrait des terrains privés. Des modifications ont par ailleurs eu lieu dans la répartition de compétences sur la voirie entre le Département et la commune.
Un projet révélant « une collaboration efficace et exemplaire »
C’est une démarche partenariale qui a pu faire aboutir ce projet ambitieux pour le Monastier, comme le soulignent les différents acteurs. Tous se félicitent du travail mené conjointement, notamment face à la diversité des fonctionnalités et des problématiques de ce lieu. « C’est une action complète donc c’est symbolique. Elle porte sur l’apaisement et la sécurité routière, l’inclusion des différents modes de déplacement dont le développement des moyens doux pas uniquement réservés à des milieux ultra-urbains, et l’intervention sur les réseaux d’eau et d’électricité. » explique Yvan Cordier, préfet de la Haute-Loire, réaffirmant son engagement auprès des communes « pour les accompagner dans leurs projets parfois complexes. »
« C’est le fruit d’un travail collectif. Travailler ensemble, c'est essentiel pour aboutir à ce beau résultat », exprime Michel Arcis face au travail mené conjointement par la commune, la maitrise d'œuvre, les services techniques du Département et les entreprises locales qui ont répondu au projet.
En termes de financements, c’est également une implication multistrates qui a permis de réunir l’enveloppe de presque 900 000 € HT : le Département a financé à hauteur de 382 388 €, et l’opération a obtenu des subventions par l’État (190 000 €), la Région (270 057 €) et l’Agence de l’eau (46 311 €).
Ce projet s'inscrit dans une réflexion globale de revitalisation de centre-bourg et est soutenue dans le cadre du programme « Petite Ville de Demain » piloté par l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires.
Des travaux sur le point de s'achever
Les dernières tâches du chantier vont consister en la réalisation des « tapis » (partie visible du revêtement, Ndlr), prévue pour le mois d'août, puis la végétalisation qui interviendra en automne.
« Le produit fini est à la hauteur de nos attentes, malgré quelques réajustements. » exprime Michel Arcis.