« La santé est un état de complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Organisation Mondiale de la Santé.
"La crise de la Covid 19 nous a rappelé cette caractérisation. Le confinement vécu péniblement par les citadins nous a démontré la nécessité d’espaces de respiration proches des grands cœurs urbains.
La vallée du Dolaizon propose une expérience unique de pleine nature à deux pas de la ville. L’objectif proposé par la commune de Vals-près-le Puy sur les années à venir, en partenariat avec l’Agglomération du Puy en Velay, est de continuer à promouvoir la découverte et la protection d’un patrimoine unique. Et aussi d’améliorer les cheminements dans la vallée du Dolaizon.
La commune veut privilégier les sports et loisirs de pleine nature (randonnées pédestres, trail...) en améliorant leur accessibilité aux différents publics, en pérennisant et en sécurisant leurs lieux de pratique. Cet hiver, la commune avec le partenariat de l’ISVT a défriché et réouvert plusieurs chemins, dont celui d’accès au barrage méconnu de la vallée. Ce barrage est encore debout et en eau, certainement dressé pour alimenter le tramway du Puy en 1896.
La commune continue aussi sa politique d’acquisition foncière de certaines parcelles pour que le secteur entre encore plus dans une logique collective de préservation. Les petits aménagements futurs doivent être compatible avec la sauvegarde des sites, des paysages et des milieux naturels mais aussi avec l’utilisation agricole.
Pour rappel cette partie de la vallée est classée à l'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF de type 1). Mais elle est aussi, depuis 2016, le 14e site classé de la Haute-Loire. Ce classement de site de la DREAL reconnait, à travers une protection réglementaire forte, une valeur paysagère et patrimoniale remarquable. Il faut ainsi raisonner l’usage des lieux de pratiques, en tenant compte notamment des incidences environnementales.
En 2018 [sous l'équipe municipale précédente, Ndlr], la commune de Vals-près-Le-Puy a procédé pour des raisons de sécurité routière à la destruction d’un mur en pierre sèche dans le périmètre du site classé et cela sans autorisation. Après régularisation administrative, et dans le « but de prévenir toute nouvelle atteinte au patrimoine », le Ministère de la transition écologique a demandé que celle-ci soit accompagnée d’un inventaire des murets en pierre sèche sur le territoire. Celui-ci pourra ensuite permettre d’engager un projet de restauration sur ceux qui auront été identifiés comme les plus intéressants.
Cet inventaire consiste à réaliser un état des lieux du petit patrimoine lithique d’exception du site classé du Dolaizon et de la vallée des Chibottes : murets (terrasses, soutènement, enclos), escalier de pierres et ouvrages associés ainsi que bien sur les Chibottes ! L’objectif de l’inventaire est multiple : connaitre, inventorier et protéger ce patrimoine.
C’est une documentation précise du territoire qui doit associer une approche technique, un intérêt paysager et historique. Le relevé se contentera uniquement d’un état des lieux des ouvrages visibles et des indices lisibles. L’inventaire se fera aussi sur des parcelles privées. Nous comptons sur la compréhension et la coopération des différents propriétaires.
Cette étude concerne différents acteurs qui sont : la commune de Vals près-le Puy et de Saint Christophe sur Dolaizon, la DREAL et Les propriétaires privés. Mais elle est à la charge uniquement de la commune de Vals avec une aide technique et une subvention de la DREAL. L’équipe municipale a déjà effectué une pré campagne afin que le futur prestataire puisse chiffrer correctement sa proposition. Ce travail long et fastidieux a permis de réaliser une cartographie approximative en essayant de quantifier le linéaire (très important!) de murets.
La prochaine étape est un relevé GPS de terrain effectué par un géomètre professionnel et un murailler-paysagiste spécialisé dans les murets en pierre sèche. Cette équipe réalisera l’arpentage, la géolocalisation, la quantification et la qualification des ouvrages. Ce relevé aura lieu pour des raisons pratiques en début d’hiver. La dernière étape sera la constitution d’un document officiel avec l’aide de la DREAL qui permettra d’informer et de garder traces de ce patrimoine exceptionnel."