L'alerte a été donnée à 15 h 50 par de multiples appels des passants, alertés par l'importante fumée noire qui se dégageait des bâtiments. Lorsque le feu s'est déclaré, l'établissement, fermé, était vide. Aucun salarié et aucun client n'ont donc dû être évacués, à la différence du bâtiment adjacent, la Biocoop, dont les deux salariés ont dû sortir d'eux-mêmes.
Sur place, une vingtaine de sapeurs-pompiers, deux fourgons et une échelle ont été mobilisés.
Leur première action a été de traiter le foyer principale où les flammes progressaient encore à leur arrivée. Il se trouvait dans l'espace central du restaurant, à proximité du bar.
Deux commerces impactés
Le magasin alimentaire Biocoop, partageant la même structure, a été impacté, lui, par le caractère très fumigène de l'incendie. En raison de la configuration des plafonds, le doute persiste encore (à 18 h 30), sur une éventuelle propagation du feu.
L'éviction des fumées, par le biais de ventilateurs spécifiques et très puissants, devrait permettre de rendre la zone plus accessible aux sapeurs-pompiers, et devrait leur donner accès à ces plafonds.
Plusieurs mois de fermeture
Nicolas Auger, le gérant de la Pataterie, est rapidement arrivé sur les lieux, seulement quelques heures après l'avoir quitté. Lors de l'intervention des pompiers, il assiste impuissant à l'intervention des soldats du feu. Pour lui, alors que la police n'a pas encore effectué d'enquête, l'incendie pourrait être dû à un court-circuit.
« Nous sommes installés ici depuis 2011 et nous n'avons jamais eu de problème. On ne sait pas ce qu'il s'est passé. On attend un retour de la part des enquêteurs. »
Face à l'importance des dégâts, il annonce déjà : « Nous ne sommes pas près de rouvrir. Ça ne durera pas quelques jours, mais quelques mois. »
Au total, 17 personnes, salariées de la Pataterie et de la Biocoop ne reprendront pas le travail de si tôt.