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Des centaines de petits anges célébrés au Jardin Henry Vinay

Par Clara Serrano , Mise à jour le 09/07/2024 à 06:00

Comme chaque année, l'association Les ailes d'anges 43 célèbre la fête des anges, au Jardin Henri Vinay. Cette fois, la 10ᵉ édition avait un gout particulier pour les deux fondatrices, pourtant « parties pour 2 ou 3 ans au début. »

Ce dimanche 7 juillet, le Jardin Henri Vinay était le lieu d’un grand vide grenier, mais surtout de la Fête des anges. Organisée chaque année, cet évènement permet aux parents, grands-parents et familles victimes du deuil périnatal, de célébrer leurs petits anges.

Lâcher son ballon pour lâcher prise

Cette Fête des anges, c’est l’occasion pour les familles membres de l’association, et toutes celles qui le souhaitent, de se retrouver, d’échanger, et surtout de participer au lâcher de ballon.

Un geste particulièrement symbolique, qui représente pour la plupart un lâcher prise souvent difficile. Et comme un signe, venu pour réchauffer les coeurs, le soleil n'a pas quitté le Jardin Henri Vinay de la journée.

Une édition particulière

Pour cette 9e édition, l’enjeu était grand pour Sonia Lamouroux et Virginie Martin, les deux fondatrices, puisqu’il s’agissait du 10e anniversaire de l’association « Les ailes d’anges 43 ».

En effet, c’est en 2014, après la perte de leurs bébés respectifs, que les deux femmes se rencontrent, apprennent à se connaître, s’entraident, et décident de fonder l’association.

L’objectif : apporter un soutien non médical et convivial aux parents qui se trouvent dans la même situation qu’elles. « Au début, nous étions parties pour faire ça 2 ou 3 ans. Et nous voilà aujourd’hui, 10 ans plus tard. »

Les familles présentes étaient nombreuses ce 7 juillet. Photo par Clara Serrano

Finalement, l’aventure dure toujours, et s’intensifie même. En 10 ans, la présidente et la vice-présidente ont accompagné plus de 400 familles, de Haute-Loire, mais aussi d’ailleurs.

Elles participent également à sensibiliser le grand public, pour tenter de lever progressivement le tabou qui tourne sur le sujet :

« Le sujet est de moins en moins tabou. Avant, les familles n’étaient pas du tout accompagnées, elles devaient souvent vivre ce deuil seules. Aujourd’hui, les associations comme celle-ci se développent, et c’est très bien parce que le nombre de personnes concernées est énorme. Tout le monde a dans son entourage une personne qui a vécu, de près ou de loin, ce deuil. »

La particularité de l’association se trouve en revanche dans l’accompagnement qu’elle propose. D’abord parce qu’il s’adresse à tous les proches de la famille qui en ressentent le besoin, et puis parce qu’elle considère le deuil périnatal sur une période bien plus large que la période "officielle".

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