Présent depuis 2012 dans la région, le moustique tigre s’est installé progressivement dans les 12 départements, et 74 % des habitants sont désormais impactés. Chaque année, pour limiter son implantation et prévenir le risque de transmission des arbovirus dont il peut être le vecteur (dengue, chikungunya, Zika), l'ARS met en place une surveillance renforcée du 1er mai au 30 novembre.
En Auvergne-Rhône-Alpes, 261 nouvelles communes colonisées en 2023 et une explosion des cas d’arbovirose. Actuellement, la région Auvergne-Rhône-Alpes enregistre 1070 communes colonisées, dont 261 nouvelles communes en 2023.
En raison de la situation épidémique dans les Antilles, le nombre de cas d’arboviroses (maladies transmises par les moustiques) a fortement augmenté en 2023 avec 252 cas importés en Auvergne-Rhône-Alpes, identifiés au cours de la saison de surveillance (contre 41 cas en 2022). Ces cas ont donné lieu à 51 traitements adulticides réalisés dont 23 dans le Rhône.
Pour éviter que les cas de dengue, chikungunya et Zika se multiplient en métropole, l’ARS recommande :
- aux habitants de ranger, vider et couvrir les objets contenant de l’eau :
Le moustique tigre se développe principalement dans des gites naturels ou artificiels de petite taille : coupelles, pneus usagés, jouets, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches, encombrants.
Il vit dans un périmètre de 150 mètres autour du lieu de ponte. Ainsi, le moustique qui vous pique est le plus souvent né dans votre jardin ou dans votre voisinage.
- aux voyageurs dans les zones intertropicales, notamment les Antilles :
Pour tout déplacement en zone intertropicale, notamment en Martinique et Guadeloupe où sévit actuellement une épidémie de dengue, l’ARS invite les voyageurs à suivre les recommandations sanitaires avant, pendant et à leur retour de séjour >ici<
Pour en savoir plus sur le moustique tigre et les mesures de surveillance et de gestion déployées par l’ARS, rendez-vous sur le site de l’agence >ici<