Il nous est parvenu peu d'informations sur Louise Labé, poétesse lyonnaise, dite la Belle Cordière, née aux environs de 1524 ; nous fêtons son 500ème anniversaire, ce qui lui vaut d'être au programme de l'agrégation de lettres en 2024.
Pourtant elle pose un gros problème : Madame Mireille Huchon, professeur émérite à la Sorbonne, a publié une thèse en 2006 : Louise Labé, une créature de papier, dans laquelle elle explique que les poèmes qui lui sont attribués sont en fait dus à une joyeuse bande d'amis de Maurice Scève, grand poète lyonnais de la Renaissance, et qu'il y a bien eu une Louise Labbé, mais qui était une prostituée notoire.
L'œuvre est peu volumineuse : 24 sonnets, trois élégies, un Débat, tout cela sur l'amour humain. Sa poésie, de très belle qualité, est une des plus sincères de la langue française.
« Louise Labé, grande poétesse de la Renaissance ou supercherie de joyeux poètes lyonnais ? » sera le thème de la conférence qui se déroulera au ciné Dyke ce jeudi à 14h15. Pour assister à la conférence sans être abonné, une participation aux frais de 8 Euros sera demandée à l’entrée.
