Dans ses vœux, la députée de la 1re circonscription de Haute-Loire, Isabelle Valentin commence par dresser son constat de l’année :
« 2023 a été une année compliquée pour beaucoup d’entre nous. Guerres, conflits Israélo palestinien, instabilité géopolitique, puis forte augmentation du coût de l’énergie, inflation, baisse du pouvoir d’achat. Tous ces facteurs engendrent un climat d’inquiétude peu propice à une relance économique. 2023 aura marqué les esprits par la violence et l’insécurité dans le monde, et dans notre pays (violences urbaines, attentats, meurtre d’un professeur, drames de Crépol et d’Annecy…) »
Pour 2024, la députée formule trois vœux teintés de ressentiment :
- « Une Assemblée nationale plus sereine et respectueuse des principes de la République où chacun prend son rôle et sa mission avec responsabilité et humilité vis à vis des Français et dans l’intérêt général.
- Des politiques publiques travaillées en concertation avec les acteurs concernés, adaptées aux réalités de chaque territoire et aux besoins des Français.
- Dans un pays de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, je souhaite que ce nouveau gouvernement fasse enfin confiance aux élus de terrain et aux forces vives des territoires, pour que les décisions soient beaucoup plus pragmatiques et de bon sens. »
« Cette année doit être celle du sursaut »
Jean-Pierre Vigier, membre des Républicains et député altiligérien de la 2e circonscription formule des vœux d’unité, de solidarité et de redressement.
Ce dernier estime notamment que « l’État doit mieux accompagner nos concitoyens les plus fragiles. » C’est le sens de ses deux propositions de loi déposées en 2023 portant sur l’accompagnement des parents d’enfant atteint d’une pathologie grave et sur la reconnaissance du bénévolat associatif.
Le parlementaire altiligérien a également émis le souhait de « proposer des mesures fortes, notamment en revalorisant le travail et en permettant aux ainés de pouvoir bénéficier d’un niveau de vie digne. Nous devons mieux accompagner les personnes en recherche d’emploi vers le monde du travail. »
Ce dernier a aussi insisté sur le fait que 2024 « doit être l’année du respect de nos institutions et de l’État de droit, principalement à travers la reconnaissance que l’on doit à l’ensemble de nos forces de l’ordre et de sécurité civile, notamment nos sapeurs-pompiers. Ils sont les garants de nos libertés et de l’ordre publique. »