En 2023, le sénateur LR débutait l'année avec la volonté de voir le développement du nucléaire accélérer. En 2024, il se « réjouit » d'une « avancée considérable ». En effet, il souligne : « Après 30 ans de dénigrement orchestré sur le nucléaire, nous avons pu inverser le cours des choses, par la loi. Par la loi, nous avons réduit les délais pour pouvoir construire plus vite six nouveaux réacteurs nucléaires. Par la loi, nous avons dérogé à des règles d’urbanisme et environnementales, érigées pourtant comme des totems. »
L'édition 2023 des vœux de Laurent Duplomb :
Une victoire sur le nucléaire donc, pour le représentant de la Haute-Loire au Sénat, qu'il souhaite élargir à davantage de domaines.
« Pour que notre Haute-Loire ne devienne pas un désert vert. »
Parmi ces domaines, Laurent Duplomb évoque d'abord le Zéro Artificialisation Nette, qu'il considère de ruralicide. « Il restreindra très fortement la construction dès 2030. Si cette loi s’applique telle quelle, avec la possibilité d’exporter des droits à construire, permettant par exemple de démolir chez nous en Haute-Loire, pour exporter la même surface à construire ailleurs, dans une autre région, on assistera, impuissants, au déménagement progressif de notre territoire... »
Comme pour le nucléaire, le sénateur souhaite que la loi soit assouplie, cette fois selon les territoires sur lesquels elle est appliquée : « Encore une fois, il faut que la loi reconnaisse les spécificités et les enjeux territoriaux propres à nos départements, et assouplisse les règles d’urbanisme et environnementales entre autres, pour que notre Haute-Loire ne devienne pas un désert vert. »
« Interdire, c’est considérer que l’agriculture s’oppose à l’environnement, alors que je considère qu'ils riment ensemble. »
Second domaine évoqué pour cette année 2024, « l'interdiction de l'agriculture conventionnelle dans les zones Natura 2000 ». En effet, Laurent Duplomb dénonce une volonté de « rayer l'agriculture de la carte » et craint : « Interdire, c'est continuer dans cette folie de la décroissance et de la déconstruction, preuve une fois de plus que notre société est malade, et c’est aussi amplifier encore la perte de notre souveraineté alimentaire. »