Le président de Région Laurent Wauquiez demande "à pouvoir expérimenter autour des lycées de la Région l'utilisation de ces logiciels, exclusivement pour détecter les individus suivis pour radicalisation terroriste."
Une utilisation jusqu'à présent interdite, mais cela ne semble pas déranger M. Wauquiez, qui déclarait également : "C'est le rôle d'un politique de changer le droit."
"Tous les professionnels de l'établissement et les élèves sont en sécurité," proviseure du lycée Simone-Weil du Puy-en-Velay.
S'il est effectivement mis en place, ce dispositif viendrait compléter les mesures déjà mises en place sur tout le territoire Auvergne-Rhône-Alpes. En effet, 270 des 305 établissements régionaux sont équipés de portiques ou de sas de sécurité.
En ce sens, Yoanna Sauvan-Graindorge, proviseure du Lycée Simone-Weil du Puy, réagissait : "Cela fait trois ans que je suis ici, jusqu'à présent nous n'avons eu aucun accrochage devant le lycée. La Région a déjà fait ce qu'il faut avec les portiques, qui fonctionnent très bien et permettent de contrôler les entrées au sein de l'établissement. Tous les personnels de l'établissement et les élèves sont en sécurité."
"Toute aide technologique pouvant permettre davantage de sécurité mérite d'être étudiée de près," proviseur du lycée La Chartreuse de Brives-Charensac.
De son côté, le proviseur du lycée La Chartreuse, Jean-François Giraud confiait : "Nous ne sommes à l'abri de rien, que ce soit lors d'une activité extérieure, d'un déplacement, ou encore d'un déplacement. Toute aide technologique permettant davantage de sécurité mérite d'être étudiée de près."
Un dispositif déjà renforcé par le plan Vigipirate
Le responsable de l'établissement souligne cependant que depuis le début de semaine, le dispositif de sécurité du lycée et de ses abords a été renforcé. "Une présence policière est établie devant le lycée à chaque heure d'entrée et de sortie de l'établissement. Nous avons également limité les points d'accès, les attroupements extérieurs, les visiteurs (qui doivent détailler leur identité à chaque entrée) et nous avons réactualisé les protocoles et l'information des élèves en ce sens," a-t-il détaillé, tenant tout de même à éloigner toute inquiétude pouvant être démesurée.