Soirée de solidarité avec le peuple palestinien au Puy-en-Velay ce jeudi
Santé, éducation, mobilité, agriculture ... le député Jean-Pierre Vigier fait sa rentrée
Une semaine après la rentrée scolaire, le député Jean-Pierre Vigier fait sa rentrée politique. Tour d'horizon de ses engagements pour l'année à venir.
Député depuis 2012, Jean-Pierre Vigier se lance dans une nouvelle année à l'Assemblée nationale. À l'occasion de sa rentrée politique, il fait le point sur ses engagements pour les prochains mois.
Accompagner les parents d'enfant atteint de pathologie grave
En France, le cancer touche 2 500 enfants et adolescents et en tue 500. Face à ce constat, le député de la 2e circonscription de Haute-Loire explique, arborant le ruban doré de "Septembre en or" : "L'année dernière, j'avais déposé une proposition de loi (PPL) pour la création d'un statut pour les parents protégés, pour les aider matériellement à accompagner leurs enfants atteints de maladie grave et de cancer. Peu après, la loi Christophe Paul a permis des avancées notables sur le sujet mais je souhaite que nous allions plus loin. Je prévois donc une nouvelle proposition de loi."
Cette PPL prévoit notamment la création d'un statut de parent protégé pour ceux remplissant certaines conditions comme le diagnostic de l'enfant, la nécessité de présence auprès de l'enfant ou encore l'interruption totale ou partielle de l'activité professionnelle.
Ce statut apporterait alors des mesures fiscales, permettant aux parents de bénéficier d'un gel ou d'une réduction de certains impôts pendant un an, mais aussi la mise en place d'un remboursement des soins psychologiques pour les parents et les frères et sœurs en cas de décès ainsi qu'une aide financière forfaitaire de la CAF pour le financement des obsèques, outre l'allocation versée en cas de décès d'un enfant.
Cette proposition devrait être déposée fin septembre, après finalisations et co-signatures.
Lutter contre la fermeture des classes en milieu rural
Une semaine après la rentrée scolaire, le député brivadois compte s'opposer à la fermeture de nouvelles classes en milieu rural, "notamment quand on a les effectifs nécessaires à disposition ". L'homme s'insurge :
"On ne peut pas prétendre soutenir les écoles et mener une politique du chiffre." Il revient notamment sur la fermeture d'une classe à Landos, "pour répartition géographique du poste."
On compte en effet en ce début d'année scolaire 13 fermetures contre 3 créations de classes sur le département.
Par ailleurs, Jean-Pierre Vigier apporte son soutien à Gabriel Attal sur sa décision d'interdiction du port de l'abaya dans les écoles, ce long vêtement féminin qui couvre l'ensemble du corps à l'exception du visage et des mains, traditionnel dans certains pays de culture musulmane.
Sur le sujet de l'uniforme, il explique : "Si certains établissements souhaitent le mettre en place, pourquoi pas. Mais pour moi, il ne faut pas le rendre obligatoire de manière systématique. En revanche, oui : l'école doit être laïque ; les enfants ne doivent pas porter de signes religieux."
"Nous devons retrouver notre souveraineté alimentaire."
Autre grand chantier : l'agriculture. "Nous avons dénoncé unanimement le rapport de la cour des comptes. C'est inadmissible que de tels propos aient été tenus pour dire que les bovins et ovins polluent. Comparons des vaches dans un pré et la circulation sur les Champs-Elysées pendant une journée. Qui pollue le plus ? Je suis ferme sur ce sujet."
"L'agriculteur est le premier écologiste de France. C'est lui qui entretien les espaces de notre territoire, surtout en zone montagneuse."
Il exprime également sa volonté pour la France de retrouver la souveraineté alimentaire. Pour cela, il évoque l'arrêt "Pour cela, il faut arrêter d'imputer de nouvelles normes à nos agriculteurs mais aussi et surtout arrêter ces contrats de libre-échange. Ils font rentrer des denrées alimentaires qui ne respectent pas les normes européennes et ont une moindre qualité par rapport aux produits français. Ils côtoient les mêmes rayons que nos produits locaux et tirent les prix vers le bas."
Il poursuit en annonçant sa vive opposition et sa grande attention à une prochaine proposition de loi visant à mettre fin à la défiscalisation du gasoil non routier. "Financièrement, les exploitations ne le supporteront pas."
Enfin, le député clôt le sujet agricole avec la polémique des loups. "Il y aurait aujourd'hui 1 104 loups en France. Je rejoins les propos de la présidente de la commission européenne Ursula Von der Leyen, qui envisage une révision du statut de protection du loup." Il précise en revanche ne pas être contre la présence de loups, mais vouloir réguler leur développement et leurs lieux d'implantation : "Ce n'est pas compatible d'avoir des loups et des animaux sur un même territoire."
Reconduire à l'identique les zones de revitalisation rurale
Mises en place en 2017, les zones de revitalisation rurale prendront fin à la fin de l'année. Le député de la 2e circonscription de la Haute-Loire affirme travailler pour que celles-ci soient reconduites à l'identique sur l'ensemble du territoire français. Il considère en revanche que le dispositif de ZAN (Zéro artificialisation nette) fait peser le risque d'une ruralité sous cloche et salue le travail du Parlement pour une "garantie rurale" qui permettra aux communes peu denses d'artificialiser 1 hectare d'ici 2031.
"C'est une disposition inadmissible pour les territoires de montagne et les territoires ruraux comme les nôtres"
Maintenir les solutions de mobilité existantes
"Au niveau local, ce qui me parait important est de continuer à développer et à sécuriser nos infrastructures routières et ferroviaires. Notamment la RN 102 avec la fin du contournement d'Arvant, les créneaux de dépassement de Brioude et Le Puy, le contournement de Pradelle cohérent avec Langogne, le giratoire de l'entrée de Pradelle surtout pour sécuriser cet entrée et le contournement des baraques."
Puis sur les petites lignes ferroviaires, il préconise la poursuite de la modernisation de la ligne des Cévennes avec le Cévenol et celle de Brioude-Le Puy-Firminy.
"L'activité économique permet la création d'emploi et de faire vivre nos territoires"
Enfin, l'élu conclut : "Je continuerai de soutenir l'activité économique qui se développe avec la création et le développement de zones d'activité. On voit bien que ça fonctionne, par exemple à Lempdes, une usine de 100 salariés va s'installer. On a également sur Paulhaguet une usine de bijoux qui va se développer."
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1 commentaire
un programme de premier ministre au moins excellent copier collé des problèmes. L'au chaude est découverte !!!