Atelier de cuisine pour les aidants-aidés ce vendredi à Yssingeaux
Se faire tester avant les Fêtes n’exempte pas des gestes barrières
Du 16 au 23 décembre, tous les habitants d’Auvergne Rhône-Alpes pourront se faire dépister au Covid-19 dans plus de 2 600 centres. Des tests rapides, gratuits, sans rendez-vous, sans ordonnance et sur la base du volontariat.
Selon un sondage Ifop pour le site médical Odero, 50 % des Français qui annoncent qu’ils passeront ces fêtes avec des personnes vivant actuellement dans d’autres foyers. Par ailleurs, 26 % des Français envisagent de se faire tester avant les fêtes (sachant que les tests antigéniques sont réservés en priorité aux personnes symptomatiques). Les pharmacies pourraient donc voir un afflux de personnes dans les tout derniers jours avant les réveillons. Certaines commandent des stocks de tests antigéniques en prévision. Anticipant cette demande, la Région multiplie les lieux de dépistages pour une meilleure distribution des candidats au test.
La Région Auvergne Rhône-Alpes vient ainsi dévoiler sa campagne régionale de dépistage massif du Covid-19 du 16 au 23 décembre 2020. Plus de 2 600 centres de dépistage sont mobilisés ainsi que plus de 15 000 professionnels et volontaires pour des dépistages associant tests antigéniques (résultats en 30 minutes) et tests PCR. L’opération de la Région s’inscrit dans une logique de prévention - et non de diagnostic - dont le but est de détecter des personnes malades avant même que ces dernières ne développent des symptômes. « C’est une protection supplémentaire, qui n’empêche pas les autres protections : un résultat négatif n’exonère en rien le strict respect des gestes barrières », insiste la Région. Ainsi, leurs des dépistages, les professionnels de santé sensibiliseront les habitants au respect des gestes barrières et à l’importance des règles de distanciation sociale. Car le moment du test peut changer la donne du tout au tout.
Une initiative coordonnée
La Région souligne qu’il s’agit d’une campagne « intégrée dans la politique nationale de dépistage en lien avec l’ARS, la CPAM, les préfectures, les rectorats et les professionnels de santé ». Une référence à la réaction critique du ministre de la santé Olivier Véran à l’annonce de cette campagne par le président de Région Laurent Wauquiez le 17 novembre.
Suivant les recommandations du Conseil scientifique et de la Haute Autorité de Santé des tests antigéniques seront utilisés pour « les personnes asymptomatiques qui vont être intégrées à un dépistage à grande échelle de populations ciblées ». La Région en a commandé 2,2 millions.
Les personnes dites « fragiles » ayant été dépistées négativement grâce à un test antigénique pourront ensuite confirmer leur résultat avec un test PCR.
Les tests PCR seront principalement utilisés pour le dépistage des lycéens qui constituent un public essentiellement asymptomatique en cas d’infection.
Les personnes positives seront ensuite contactées par l’Assurance Maladie pour être invitées à s’isoler. Le réseau des préfectures dont c’est la compétence est chargé d’assurer les mesures pour l’isolement. Un suivi par la Croix-Rouge sera proposé aux personnes n’étant pas en capacité de s’isoler.
Conformément aux règles de distanciation, un centre de dépistage doit comprendre une superficie de 50 m² par file. Chaque file d’attente est encadrée par des personnels médicaux et administratifs. Chaque centre de dépistage est organisé comme suit :
Le maillage des centres de dépistages prévoit :
1300 centres permanents (315 laboratoires, 717 centres médicaux ; 344 pharmacies ; 14 hôpitaux) et 1300 centres temporaires de dépistage partout dans la région (485 lycées, 55 CFA, 16 gares, 70 entreprises, 37 grandes surfaces, 28 stations de ski, 544 communes couvertes...)
Un site à moins de 20 minutes du domicile pour la quasi-totalité des habitants de la région
Un système de cars itinérants pour couvrir la ruralité : 40 cars itinérants dépisteront les habitants volontaires entre le 16 et le 23 décembre à raison de deux communes par jour et par bus, ce qui représente un total de 243 communes couvertes.
> Les sites de dépistages sont consultables ici
Au total, ce seront plus de 15 000 professionnels de santé et volontaires qui participeront à la campagne de dépistage :
- 2 228 professionnels de santé mobilisés dans un centre de dépistage temporaire : dont
1 889 infirmiers, 128 kinés, 2 sages-femmes, 191 médecins, 18 professionnels de santé retraités
- 4 000 personnels des centres de dépistage permanents ;
- 1 500 techniciens et collaborateurs de laboratoire
- 500 étudiants en médecine, en pharma, dentaire et des étudiants-infirmiers ;
- 1 500 sapeurs-pompiers ;
- 1 000 personnes issues des associations de protection civile : la Croix-Rouge, les Secouristes Français de la Croix-Blanche, l’Ordre de Malte, l’Union Nationale des Associations de Secouristes et Sauveteurs, la Protection Civile, la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme ;
- 4 000 volontaires / bénévoles dans les communes
« Comme cette campagne de dépistage massive est la première en France à cette échelle, leurs remontées seront utiles à la politique de santé publique nationale », souligne la Région.
Au total, ce seront plus de 15 000 professionnels de santé et volontaires qui participeront à la campagne de dépistage :
- 2 228 professionnels de santé mobilisés dans un centre de dépistage temporaire : dont 1 889 infirmiers, 128 kinés, 2 sages-femmes, 191 médecins, 18 professionnels de santé retraités
- 4 000 personnels des centres de dépistage permanents ;
- 1 500 techniciens et collaborateurs de laboratoire
- 500 étudiants en médecine, en pharma, dentaire et des étudiants-infirmiers ;
- 1 500 sapeurs-pompiers ;
- 1 000 personnes issues des associations de protection civile : la Croix-Rouge, les Secouristes Français de la Croix-Blanche, l’Ordre de Malte, l’Union Nationale des Associations de Secouristes et Sauveteurs, la Protection Civile, la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme ;
- 4 000 volontaires / bénévoles dans les communes
Des professionnels préparés
Afin de multiplier le nombre de praticiens disponibles, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a proposé des formations aux prélèvements nasopharyngés. 1 000 formations gratuites ont ainsi été proposées à Lyon, Clermont-Ferrand, Valence, Guilherand-Granges et Grenoble.
Et, pour protéger l’ensemble des praticiens, la Région a acheté et fourni 1 million de masques chirurgicaux, 1 million de masques FFP2, 1 340 000 surblouses, 29 000 charlottes, 50 000 surchaussures, 18 000 visières, 4 millions de paires de gants, plus de 20 000L de gel hydroalcoolique, 18 000 paquets de lingettes désinfectantes, 24 000 sprays désinfectants et 2 000 sur-lunettes.
Un guide a été rédigé par les services de la Région à destination des communes et de l’ensemble des personnes mobilisées sur un centre de dépistage. De l’installation du centre à la communication des résultats, il explique en détail le déroulement de l’opération.
Une hot line téléphonique destinée aux centres de dépistage a été mise en place : 40 personnes dédiées pour répondre à toutes les questions en lien avec cette opération.
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1 commentaire
Les résultats d'un test Covid n'étant fiables que si celui-ci a été fait 2 fois à 4 jours d'intervalle avec confinement entre les 2 prélèvements, la Région jette l'argent public en finançant ses tests qui vont 1- donner l'illusion aux gens qu'ils sont "non contagieux" alors qu'ils le sont. 2- permettre à tous ceux qui veulent faire la bringue de prendre tous les risques avec l'alibi du "test effectué". Bref, cette mesure est populiste, sans intérêt et même un brin irresponsable pour la santé public. Elle donne le feu vert à toutes les prises de risque ... Alors, maintenant est-ce bien la peine de moraliser la chose en donnant des conseils aux gens sur la réaction qu'ils pourraient avoir après le test ?