Plan eau : "La sobriété n’est pas un vilain mot", Cécile Gallien

Par EMa , Mise à jour le 03/04/2023 à 12:00

Face à la sécheresse et à l'urgence climatique en France, Emmanuel Macron a présenté ce jeudi 30 mars un plan pour une meilleure gestion de l’eau. Cécile Gallien, maire de Vorey-sur-Arzon et Présidente de la Commission des aides de l’Agence de l’eau Loire Bretagne est satisfaite des mesures annoncées par le Président de la République.

Ce jeudi 30 mars, à Savines-le-Lac (Hautes-Alpes), sur les rives du lac de Serre-Ponçon, Emmanuel Macron est venu présenter son plan qui permettra de mieux gérer l'eau face à la sécheresse et à l'urgence climatique en général.

À l’occasion de sa prise de parole, le chef de l’État a notamment annoncé vouloir mettre en place une « tarification progressive » de l'eau pour inciter à la sobriété. « L'objectif du plan doit être de garantir à tous les Français un accès à une eau potable de qualité pour les besoins essentiels […] cela ne veut pas dire que le prix de l'eau va augmenter. Il est d'ailleurs aujourd'hui dans la moyenne », a-t-il précisé.

« La sobriété n’est pas un vilain mot mais une question de responsabilité urgente à partager et mettre en œuvre. »

Suite à ce discours, Cécile Gallien, maire de Vorey et Présidente de la Commission des aides de l’Agence de l’eau Loire Bretagne a tenu à réagir. La cheffe de ville est satisfaite des mesures révélées par le président :

« Le Président de la République propose de gérer l’urgence du court terme et d'organiser une politique de l’eau de planification écologique à horizon 2030. Oui il y a urgence à s’organiser pour permettre qu’aucune commune, cet été, ne se retrouve en pénurie d’eau. »

 « Ici en Haute-Loire alors que nous apprenions à l’école que nous étions le château d’eau de la France, nous avons subi un été 2022 des plus secs  (de 40 à 60 % de pluies en moins en France). Et nous voyons d’année en année le climat se transformer, la sécheresse gagner du terrain, le fleuve Loire baisser de niveau et ses affluents parfois devenir à sec, et les barrages de l’amont très peu remplis. Je n’ai jamais été climatosceptique. Il suffit d’ouvrir les yeux et de se rendre compte de ce qui se passe dans nos communes, dans la nature […] La sobriété n’est pas un vilain mot mais une question de responsabilité urgente à partager et mettre en œuvre », a lancé Cécile Gallien

Cécile Gallien, Maire de Vorey-sur-Arzon. Photo par Nicolas Defay

« Oui nous nous devons tous d’être économes en eau. Comme nous avons su le faire lorsque cet hiver devant notre télé les pouvoirs publics nous demandaient de baisser notre température de chauffage et d’électricité à la maison ou au travail », a-t-elle poursuivi

Une tarification de l’eau progressive et incitative

« Le Président de la République demande à ce qu’un plan de sobriété sur l’eau soit présenté par chaque secteur avant l’été. Il a raison. Oui nous sommes en retard en France sur la récupération des eaux usées et leur réutilisation : 1 % alors que dans d’autres pays européens du sud le chiffre se rapproche de 15 %. »

« Au sein de nos établissements publics qui ont la compétence eau, nous sommes un certain nombre de Maire ou d’élus à dire que nous devons revoir la tarification de l’eau pour qu’elle devienne progressive et incitative. Ce n’est parfois pas le modèle qui est appliqué ; or il est nécessaire qu’il devienne vertueux », a conclu la maire de Vorey.

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3 commentaires

mar 04/04/2023 - 09:39

La sobriété dans les départements les cantons en crise : par solidarité PLUS de remplissage des piscines avec contrôle stricte ( installation d'un compteur ) et naturellement PLUS de construction !!!!!! Faire la chasse au gaspillage aux fuites des canalisations et sensibiliser la population sur se problème cruciale pour la vie comme de l'électricité !!!!!!!!!!!

lun 03/04/2023 - 16:17

Sobriété pour les particuliers ? Une goutte d'eau dans l'océan !

lun 03/04/2023 - 12:35

Nous sommes surtout  sans volonté politique de changer les vieilles pratiques agricoles  , pourtant les plus consommatrices d'eau . Certes on n'irrigue pas les prairies du Mezenc mais il est d'autres secteurs voués au maîs qui devraient évoluer . Mais Macron ne veut contrarier la FNSEA en aucune manière .

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