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Le nouveau service de pédiatrie à Emile-Roux a lancé son premier cri
C’est en grande pompe qu’a été inauguré le service de pédiatrie du Centre Hospitalier Emile-Roux, ce vendredi 6 décembre. Plus de 800 000 euros ont été investis dans cet espace, installé à présent, au même étage que la maternité, les salles de naissances et le centre médico-judiciaire.
Le député Laurent Wauquiez, avec sa casquette de Conseiller spécial à la Région et Président du Conseil de surveillance, a coupé le ruban tricolore devant les portes toutes neuves du service de pédiatrie du CHER.
À ses côtés, et pour la première fois sur les lieux, Cécile Courrège, Directrice générale de l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes, a visité également les dix chambres du service et rencontré l’équipe soignante. Le Préfet de la Haute-Loire Yvan Cordier, Julien Keunebroek, Directeur de l’hôpital, Marc Bouiller, Président du CME ou encore Stéphane Lille, Chef du Pôle Femme-Enfant, ont aussi été présents pour l’occasion.
Un pôle de soins pour les 0 à 18 ans
Le service de pédiatrie descend ainsi d’un étage et prend la place du service de chirurgie ambulatoire, « ceci afin d’être plus en cohérence avec la structure de l’hôpital », comme le souligne Julien Keunebroek. Ainsi, le pôle destiné aux soins des enfants, du pas encore né jusqu’aux adolescents, est situé sur le même niveau.
« Ce service de pédiatrie assure une hospitalisation conventionnelle avec l’emplacement de dix chambres seules, décrit le Directeur de l’hôpital. Quatre places sont consacrées pour les hospitalisations de jour. Enfin, l’accueil pédiatrique et ses urgences est ouvert 7 jours sur 7, de 9 à 21 heures ».
« Une certaine émotion et la fierté de voir ce projet abouti »
Si l’effectif paramédical a sensiblement augmenté, Marc Bouiller rappelle tout de même « les difficultés que nous rencontrons en ce qui concerne le temps de pédiatres ». Quant à Laurent Wauquiez, il confie être investi « d’une certaine émotion et la fierté de voir ce projet abouti ».
Il indique que la Région a lourdement mis la main à la poche pour absorber plus de la moitié du coût lié à la restructuration. Précisément, ce sont 801 498 euros injectés dans l’opération, dont 461 720 euros par le conseil régional.
« Pourtant, la Région n’a pas de compétence sur la santé si ce n’est le financement des IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmier, Ndlr), lance le député de la Droite Républicaine. En tout cas, la meilleure récompense que nous ayons aujourd’hui est le contentement des équipes soignantes et l’assurance d’une prise en charge de qualité ».
Une Maison juste pour Elles
Les projets d’avenir pour ce pôle enfant est l’extension future de la filière pédiatrique la nuit. « Nous souhaitons obtenir la labellisation Initiative Hôpital Amis des Bébés pour la maternité et la néonatalogie, confie encore Julien Keunebroek. Plus tard, une Maison des Femmes verra aussi le jour. Enfin, un nouveau plateau technique de consultation, concentré sur les troubles du langage et des apprentissages, est à l’étude ».
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5 commentaires
Le titre rappelle qu’il y avait déjà un service de pédiatrie au CHER. Il a donc déménagé. Ce qui ne change rien pour les usagers, pour la garde de pédiatrie et le manque de personnel médical. Mais cela permet au conseiller « spécial » de mettre en avant son intervention financière, plutôt celle de la Région, alors qu’elle n’en a pas les compétences. Pendant ce temps là le transport ferroviaire, qui, lui, fait bien partie des compétences régionales, est négligé. C’est quoi un conseiller « spécial »? C’est dans la nomenclature ? C’est une appellation spéciale Wauquiez ?
Comme le chantait si bien le regretté Brassens : "tous derrière...et Lui devant"
Alors si j'ai bien compris dans la région la mieux gérée de France on finance ce qui n'est pas de sa compétence et on fait des difficultés à ce pour quoi on a la compétence !
Ces politiques aiment se mettre en lumière. Pourtant au pouvoir (ancien Ministre), notre ex-Ministre ex Président de région, ex Maire, député n'a jamais été fer de lance dans les mesures structurelles pour renforcer l'hopital public: à l'époque soutien de la tarification à l'acte qui a mis les hopitaux dans le rouge, gel du salaire des infirmières (via l'indice des fonctionnaires), proposition de dégradation des conditions de travail des aides soignantes et infirmière (en se disant contre les 35h et en proposant le retour aux 39h!)....
Changement de taille des photos, c'est TOP et beaucoup plus "lisible". Merci