Un vendredi 13 décembre en robe de flocons
Le PNF mitonne ses dossiers
Selon le vice-procureur du Parquet National Financier, de nouvelles gardes à vue ont été effectuées dans le cadre de l’enquête pour délit de favoritisme concernant le marché public des Halles Ponotes.
Le PNF, dont le sigle n’est plus à définir tant il est entré dans le panorama de la cité ponote, est revenu faire ses emplettes. Afin que la recette judiciaire soit aux petits oignons, les gendarmes de la section de recherche de Clermont-Ferrand ont suivi la liste de courses au cœur de ce grand marché, missionnés en ce sens par les chefs cuistots parisiens.
Si le vice-procureur du PNF affirme que : « En source judiciaire, les enquêteurs de la SR de Clermont-Ferrand n’ont pas effectué récemment d’opérations de perquisition », il ajoute par contre que « Plusieurs personnes ont été entendues et placées en GAV (garde à vue) dans le dossier, dont l’adjoint dans le service ingénierie de la Communauté d’Agglomération du Puy-en-Velay ».
« Une garde-à-vue peut durer 24 heures, à l’issue desquelles, elle peut être prolongée à nouveau de 24 heures »
Une source proche de la collectivité précise d’ailleurs que cette garde à vue a duré 32 heures. Nous avons demandé au vice-procureur de l’entité judiciaire si ce genre de procédure était normal, temporellement parlant. « Une garde-à-vue peut durer 24 heures, à l’issue desquelles, elle peut être prolongée à nouveau de 24 heures », nous éclaire-t-il.
Il complète : « Il n’y a pas de durée « normale » de garde-à-vue, étant précisé que, dans les procédures économiques et financières complexes, elles ont tendance à être plus longues que dans d’autres contentieux. »
« La confiance semble rompue à tous les niveaux »
Une autre source issue de la mairie du Puy décrit une atmosphère « extrêmement délétère, un climat de suspicion les uns envers les autres, que ce soit au sein de la direction ou entre les petits chefs et les employés subalternes ».
Il ajoute aussi que « la peur prend une autre tournure, car les enquêteurs cherchent à remonter loin en arrière, plus de dix ans avant que n’éclate cette histoire d’appel d’offres. Les agents ont répondu aux ordres de la direction et de certains élus. Tout le monde peut faire une erreur. Et ils craignent d’en avoir commise sans en avoir vraiment conscience ».
Avant de répéter à maintes reprises : « La confiance semble rompue à tous les niveaux. C’est incroyable cette ambiance. Complètement explosive. Le mal-être est général ».
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4 commentaires
Une source proche de l'agglo, je peux vous dire qu'il faut y travailler pour voir l'importance que la ville du Puy y tiens..les chefs demandent plus aux agents qui n'en peuvent plus.
Ces mêmes agents regardent les projets sortir comme des champignons sans qu'il n'y ait de miette pour eux. Les locaux de l'agglo sont vieux, froid ou chaud... sauf un bureau tout neuf..
Chaque élus disposant d'une place à l'agglo en plus de leur mandat de maire..Agenouillez vous devant les rois
Il s'agit d'un projet dans lequel des professionnels des métiers de bouche sont impliqués, la cuisson des plats qui vont sortir du four (Préparation Naturelle au Four, PNF) est longue. Reste aux invités à se mettre à table.
cette pointe d'humour dans cette malheureuse affaire qui empoisonne la vie de ceux qui attendent, quelque part c'est triste.
Un seul mot pour le PNF il serait judicieux qu'il accélère son instruction car les protagonistes risquent de manquer les uns après les autres. Déjà l'ex président de l'Agglo (Paix à son âme) ne sera plus inquiété. Si cela s'éternise encore nous auront des condamnations par contumace et cela n'aura la même saveur.
climat de peur ! ils se croyaient au dessus de tout intouchables trop puissants et patatras tous s'écroule certaines petites mains sans doute humiliées font rembler les hautes sphères ! relativisons ce n'est quand même pas l'affaire du siècle