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Le PNF mitonne ses dossiers

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 10/09/2024 à 06:00

Selon le vice-procureur du Parquet National Financier, de nouvelles gardes à vue ont été effectuées dans le cadre de l’enquête pour délit de favoritisme concernant le marché public des Halles Ponotes.

Le PNF, dont le sigle n’est plus à définir tant il est entré dans le panorama de la cité ponote, est revenu faire ses emplettes. Afin que la recette judiciaire soit aux petits oignons, les gendarmes de la section de recherche de Clermont-Ferrand ont suivi la liste de courses au cœur de ce grand marché, missionnés en ce sens par les chefs cuistots parisiens.

Si le vice-procureur du PNF affirme que : « En source judiciaire, les enquêteurs de la SR de Clermont-Ferrand n’ont pas effectué récemment d’opérations de perquisition », il ajoute par contre que « Plusieurs personnes ont été entendues et placées en GAV (garde à vue) dans le dossier, dont l’adjoint dans le service ingénierie de la Communauté d’Agglomération du Puy-en-Velay ».

« Une garde-à-vue peut durer 24 heures, à l’issue desquelles, elle peut être prolongée à nouveau de 24 heures »

Une source proche de la collectivité précise d’ailleurs que cette garde à vue a duré 32 heures. Nous avons demandé au vice-procureur de l’entité judiciaire si ce genre de procédure était normal, temporellement parlant. « Une garde-à-vue peut durer 24 heures, à l’issue desquelles, elle peut être prolongée à nouveau de 24 heures », nous éclaire-t-il.

Il complète : « Il n’y a pas de durée « normale » de garde-à-vue, étant précisé que, dans les procédures économiques et financières complexes, elles ont tendance à être plus longues que dans d’autres contentieux. »

« La confiance semble rompue à tous les niveaux »

Une autre source issue de la mairie du Puy décrit une atmosphère « extrêmement délétère, un climat de suspicion les uns envers les autres, que ce soit au sein de la direction ou entre les petits chefs et les employés subalternes ».

Il ajoute aussi que « la peur prend une autre tournure, car les enquêteurs cherchent à remonter loin en arrière, plus de dix ans avant que n’éclate cette histoire d’appel d’offres. Les agents ont répondu aux ordres de la direction et de certains élus. Tout le monde peut faire une erreur. Et ils craignent d’en avoir commise sans en avoir vraiment conscience ».

Avant de répéter à maintes reprises : « La confiance semble rompue à tous les niveaux. C’est incroyable cette ambiance. Complètement explosive. Le mal-être est général ».

 

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