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Une édition festive et européenne de la Biennale cette année
Une semaine après la fin de cette édition 2023 de la Biennale d'Aquarelle de Brioude, avec un peu de recul, Eliane Sauvan, la directrice de l'association porte un regard positif sur l'événement.
Le mois de juillet à été riche du côté de Brioude. Entre l'exposition sur Ernest Pignon-Ernest au Doyenné et l'édition de la Biennale d'Aquarelle, le tourisme a connu de beaux jours, mais aussi, quelques petits accrocs. Elian Sauvan, décrypte l'un des plus grands rassemblements d'aquarelle de France.
Quel bilan pour cette Biennale ?
"On a eu plus de 9 000 visiteurs ! Les rues de Brioude étaient très animées en ce mois de juillet. J'ai eu énormément de bons retours, de compliments des visiteurs sur la qualité des expositions, sur la diversité des artistes. Je pense que l'offre était éclectique et a pu satisfaire tout le monde, du contemporain au classique. Les touristes, mais aussi les artistes eux-mêmes étaient satisfaits. Nous avions prévu beaucoup de stages pour eux, et ils ont vraiment répondu présent en participant à chaque fois. Il faut donc vraiment remercier les artistes. D'ailleurs, il y a eu pas mal de ventes. Le chiffre de recette est plus important que 2021, c'est une bonne année. On n'est pas encore à la haute de nos meilleures éditions, 2011,2013 et 2015, mais on s'en rapproche. C'est bien mieux qu'en 2021 et 2019."
Quelle était la particularité du public cette année ?
"Nous avons eu la chance d'avoir des visiteurs de toute la France, mais également beaucoup d'Européens, des Espagnols, des Anglais, des Allemands et beaucoup de Polonais parce que nous avions des peintres du pays. Les peintres étrangers, plus la communication qu'on a fait, attirent des touristes européens. C'est une très bonne nouvelle et c'est également l'un de nos objectifs. Certes, la première idée est de proposer un accès gratuit à l'art qu'est l'aquarelle, puisque tous nos espaces sont en entrée libre. Mais on essaye aussi de travailler avec des associations et avec des communes de la communauté de communes pour faire découvrir le territoire, que les gens puissent faire du tourisme ou avoir envie de revenir."
C'est dans ce but de faire découvrir le territoire que la Biennale est sorti de Brioude cette année ?
"Pour la deuxième fois, la Biennale était itinérante. À Saint-Ilpize, Vieille-Brioude, Blesle et Lavaudieu. On a des demandes de maires qui souhaiteraient que ce soit plus qu'une journée, mais il faut qu'on y réfléchisse. Je ne peux pas vous dire si ce sera acté ou pas. Mais on va maintenir les balades de la biennale dans les communes de la communauté de communes. On risque d'aller dans des endroits différents puisqu'il y a de nouvelles demandes.
Et puis on a aussi intégrer le territoire à nos programmes. On essaye d'avoir des échanges avec les associations qui proposent d'autres activités que l'aquarelle. Le soir, ceux qui restaient sur Brioude avaient la possibilité d'aller à des pique-nique, des concerts ou aux marchés artisanaux. On a mis en avant les marchés de Blesles, de Lavaudieu, les fêtes à Lavoûte-Chilhac etc... On voulait proposer une offre complète, c'est le meilleur moyen de satisfaire les touristes et ceux qui viennent uniquement pour la biennale."
Maintenant, rendez-vous dans deux ans ?
"Il nous faut bien ça pour préparer la nouvelle Biennale. On avait 52 artistes cette année, la Société française de l'Aquarelle en avait aussi 52 à la Chapelle de la Visitation s'y sont aussi rendu en nombre. C'est beaucoup de travail. Il faut aussi qu'on règle le problème de la restauration.
C'était l'un de nos plus gros problèmes cette année, des visiteurs nous disaient qu'ils ne trouvaient pas de quoi manger, surtout les dimanches et lundis soirs. Je souhaite avoir avec la mairie et les commerçants de bouche une réflexion quant aux possibilités de repas qui sont proposés sur Brioude. Je pense qu'il faut trouver une formule pour que tout le monde soit satisfait. Il y a beaucoup de tout petits restaurants charmants qui se sont installés, notamment autour de la place aux Herbes, mais avec une capacité de 35 couverts maximum, souvent ils faisaient deux services en juillet.
C'est une grosse manifestation, quand le week-end les touristes ne peuvent pas trouver de quoi se restaurer, c'est un préjudice pour le tourisme. Je pense que pour le reste de l'année, la capacité de restaurant est très bien, ils vivent avec les brivadois, mais quand la saison touristique commence, on a des gens qui partaient à Vieilles Brioude ou à Blesle. Je ne sais pas quelle est la bonne solution, mais il va falloir qu'on discute pour envisager des food-trucks ou un restaurant sous des barnums ou des chefs extérieurs pourraient se relayer une fois de temps en temps."
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