Un soutien à l'enseignante suspendue

, Mise à jour le 26/05/2025 à 14:00

Une intersyndicale de Haute-Loire communique sur un rassemblement prévu, mardi 27 mai à 18 heures, devant la préfecture du Puy-en-Velay. Cette action est motivée par l'histoire de cette enseignante qui a accepté de faire une minute de silence en hommage aux victimes de la guerre à Gaza. Une décision lourdement sanctionnée par le rectorat de l’académie de Dijon.

Des élèves du lycée de Sens, dans l’Yonne, ont légitimement demandé à une enseignante d'observer une minute de silence, en hommage aux victimes du génocide à Gaza. Elle-même touchée par le traitement réservé au peuple gazaoui, l'enseignante a accepté, à la fin de son cours, d'observer ce temps d'hommage avec les élèves qui le souhaitaient.

"Le rectorat qui l’estime coupable d'un « manquement à l'obligation du respect de neutralité » a décidé de suspendre la collègue", indique une intersyndicale altiligérienne, composée de FO 43, FSU, CGT 43 et Sud Éducation.

"Cette mesure insensée relève d’une forme de pression arbitraire à l’encontre d’une collègue qui, comme bien d’autres personnes, n’a fait qu’exprimer son humanité et son soutien à une population anéantie, notamment d'enfants victimes de bombardements, de la famine, de l'absence de soins". Intersyncale 43

"Le massacre d’une population, la destruction systématique des établissements scolaires, des hôpitaux, n’est pas un avis politique, c’est un fait"

Les syndicats ajoute aussi : "Pour nos organisations, en aucun cas cet hommage ne relève d'une rupture avec son devoir de neutralité : le massacre d’une population, la destruction systématique des établissements scolaires, des hôpitaux, n’est pas un avis politique, c’est un fait".

Avant terminer en ces mots : "Nous demandons que cette suspension soit annulée et qu'aucune sanction ne soit prise à l'encontre de notre collègue à laquelle nous affirmons notre soutien plein et entier". 

Un rassemblement est prévu, en soutien à cette enseignante, ce mardi 27 mai à 18 heures, devant la préfecture, place du Breuil. 

 

 

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Vos commentaires

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5 commentaires

lun 26/05/2025 - 22:33

Je n'ai pas souvenir que les écoles aient respecté une minute de silence en faveur des petits israéliens tués le 7 octobre ???? les otages rendus sont restés parmi les habitants de Gaza. Ceux qui n'ont pas été libérés sont susceptibles d'y être....La population est complice de ces rapts....

lun 26/05/2025 - 21:01

Il fut un temps où les syndicats et la gauche étaient de loyaux défenseurs de laïcité, ils parlaient aux travailleurs et étaient de sobres et humbles politiciens ancrés dans le civil ... A cette époque, ils gagnaient des élections et étaient crédibles. Depuis LFI, et même un peu avant, ils rêvent que leurs opinions politiques minoritaires envahissent l'espace public, y compris les classes dans les écoles, les collèges et les lycées, ils préfèrent parler aux chômeurs (laissons le travail aux gens de droite !) et ils désirent que tous puissent aller au spa et rouler en Rolls (écologiquement c'est tenable)... Bizarrement, depuis ces derniers temps ils perdent les élections ... Le peuple ne s'identifie plus à la nouvelle forme de dictature qu'ils veulent instaurer. 

lun 26/05/2025 - 20:55

Et dans quelques années, on parlera de génocide, et on se dira que trop rares étaient les lanceurs d'alerte!

Pres de 60 000 morts, quasi toutes les habitations détruites, une famine organisée, des hopitaux et des écoles bombardés systématiquement, plus d'eau, plus rien...

Honte à l'extreme droite israelienne!

lun 26/05/2025 - 18:51

Il faut une fin un gagnant car bien 75 ans que cela dure !!!! STOP trop de mort 

lun 26/05/2025 - 14:38

Je serai bien curieux de savoir si cette même enseignante a fait observer une minute de silence pour les actes terroristes du 7 octobre. Par ailleurs ce n'est pas aux élèves de demander à observer une minute de silence quel qu'en soit la cause ! 

Il ne s'agit nullement d'un génocide, il est important  d'employer les bons termes.

Enfin, il parait évident qu'elle ne respecte pas son devoir de réserve et de neutralité comme malheureusement un peu trop d'enseignants...

Je renseigne ma commune de préférence :

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