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Tiny House ? Des micro maisons mobiles fabriquées en Haute-Loire
Depuis 2022, Jean-Max et Fabien ont ajouté une nouvelle corde à leur arc : la fabrication de "tiny houses". Un nom farfelu aux yeux de tous ceux pour qui l'anglais semble venu d'une contrée lointaine et inaccessible, mais qui signifie simplement "minuscules maisons". On vous explique.
Cela fait désormais plusieurs années que le minimalisme grappille petit à petit du terrain sur la luxure de la possession dans le cœur des européens, et des français.
Mais depuis la crise sanitaire de la covid, les envies de liberté et mobilité ou de grands espaces s'affirment elles aussi.
Alors quel autre meilleur moyen de lier les deux que d'investir dans une "tiny house" ?
Quésako ?
Venu des États-Unis, le concept des tiny houses y connait un essor dans les années 2000, s'appuyant sur des principes de sobriété et de simplicité.
Habitables toute l'année, elles sont construites le plus souvent avec une ossature en bois et respectent les mêmes exigences de confort qu'un appartement "en dur".
L'espace y étant très restreint (généralement les dimensions maximales sont 2,55 m de large, 13 m de long et 4,20 m de haut, pour respecter les règles du code de la route), il est nécessaire d'appliquer un mode de vie minimaliste, et de mettre en place des techniques et une certaine ingéniosité pour optimiser les espaces, notamment pour le rangement.
La liberté de la route
Selon le principe même de la tiny house, elle est montée sur un châssis de remorque, permettant de la laisser, ou non, sur ses roues, et donc d'en faire une maison roulante.
À la manière d'un camping-car, il devient donc possible de se déplacer et d'habiter n'importe où. De quoi répondre à un désir de liberté parfois exacerbé par les périodes de confinement lors de la crise covid.
Installés à Brives-Charensac, deux spécialistes du bois se sont lancés dans la fabrication de ces maisons version XXS. Sous l'enseigne JMF Bois, Jean-Max et Fabien proposent leurs services de la conception à la livraison. Et leur particularité est, contrairement à certaines compagnies de taille plus importante « de tout faire sur-mesure, et selon l'envie du client, dans la limite du possible bien sûr. »
Tant l'intérieur que l'extérieur sont personnalisables presque à l'infini (vous l'aurez compris, l'espace est restreint), encore un gage notable de liberté.
En France, des logements encore atypiques
Si aux États-Unis le mouvement s'est bien développé, les français sont encore un peu frileux sur le concept, et rares sont ceux qui décident de s'y installer à l'année. Les deux spécialistes vellaves rapportent en fait que les tiny houses françaises sont souvent destinées à des locations pour "des vacances atypiques" par exemple.
Ils soulignent d'ailleurs à quel point, dans ce cas, la tiny house est un investissement gagnant : « C'est un mode de tourisme qui attire, et le coût est bien moins élevé que pour un logement classique. Alors c'est rapidement rentable. »
En effet, ils estiment le prix de la construction entre 30 et 60 000 euros, selon la complexité du projet et les matériaux utilisés.
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