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Soldes d'été : soleil, clients, bons plans attendus auprès des commerçants
Ouverture non-stop des boutiques jusqu’à 21 h, déballages, animations, espace piétonnisé pour l’occasion...les commerçants de la ville du Puy-en-Velay ont mis les bouchées doubles pour le lancement des soldes d'été. Initialement prévues du 23 juin au 20 juillet 2021, les soldes d’été ont débuté mercredi 30 juin pour se terminer mardi 27 juillet.
Pour le premier jour d'ouverture des soldes, Zoomdici est allé à la rencontre de quatre gérantes de différents commerces du Puy-en-Velay.
- Sophie Broc, gérante du magasin de chaussures Darnet Chaussures, situé 10 Boulevard Saint-Louis.
- Fanny Lemaire, gérante de Fanny's café,(anciennement Cerise café) magasin de vêtements, décorations, ameublements et café situé 36 rue Chaussade
- Gérante des magasins de vêtements femme Pia et Nin's, situés 24 rue Pannesac
- Gérante de la maroquinerie Lika, 13 rue Chaussade
Les soldes : lueur d'espoir pour les commerçants
Le point commun de toutes les commerçantes ? Adaptation. D'abord parce que cette année, la période des soldes a été modifiée. À l'origine prévues du 23 juin au 20 juillet, les soldes d’été ont attaqué avec une semaine de retard. Il a fallu s'adapter, "par force", selon la gérante de Darnet Chaussures, Sophie Broc. Initialement, les commerçants de la ville avaient demandé un report jusqu'au 15 juillet. "Mais ce sont les grandes villes et les grandes enseignes qui mènent la danse, s'exprime-t-elle. Ils voulaient solder avant puisqu'après il y a les départs en vacances."
"On espère que les clientes seront là. On a une jolie ville, une ville touristique, maintenant, on attend nos clients". Sophie Broc
Retrouver les clients, mais aussi et surtout le soleil font partie des priorités des professionnels. Comme tout le sait, c'est lui qui donne le moral et pousse à l'envie de flâner dans les rues et les boutiques. La gérante du magasin de chaussures témoigne : "ce qu’on espère, c’est que le soleil soit là, pour nous les commerçants mais aussi pour tout le monde. Pour que l’envie d'acheter des nus pieds revienne, souligne Sophie Broc. Et puis avec le Covid il n'y a plus de limites, plus rien, c'est open bar partout." Même s'il n'y a pas de grosse différence avec les années précédentes, cette année, le déstockage a son importance.
"Il faut essayer de tirer son épingle du jeu et garder le sourire" Sophie Broc
Une occasion d'écouler les stocks
La nécessité d'écouler les marchandises "en trop" se fait ressentir du côté des commerçantes. "On a plus de marchandises à écouler étant donné qu’en un an, on a déjà fermé 4 mois et demi et, dernièrement, un mois et demi, se désole Sophie Broc. C'est une véritable perte de chiffre d'affaire".
Beaucoup de marchandises en stock aussi du côté de la maroquinerie Lika, qui a continué ses ventes pendant le confinement, dans l'espoir d'écoule ses produits sur le site internet. Et aussi parce qu'ils doivent sans cesse renouveler leur gamme. "Les nouvelles collections vont arriver, donc il faut faire de la place", explique la gérante. Avant de poursuivre : "La maroquinerie, c’est beaucoup le plaisir d’acheter, les achats se font principalement pour renouveler ses sacs à main, ou simplement pour le plaisir d'acheter en fonction des couleurs de saison. Il faut faire avec de la nouveauté".
Parce qu'internet ne sauve pas tout
Même s'ils disposent de site internet ou qu'ils vendent avec la plateforme numérique Achetezaupuy.com, le virtuel ne remplace pas la clientèle qui se déplace en magasin, qui demande conseil, qui échange avec les commerçants.
« Il faut réhabituer le client à faire ses achats en magasin ». Djerdi Jugurta, fils de la gérante de Lika
Bien qu'internet soit une panacée pour beaucoup de commerçants en période de crise sanitaire, il ne suffit pas. "Internet c'est un plus, on ne peut pas passer à coté, confie Sophie Broc. Ce matin j’ai trois commandes sur internet. Je crois qu’il faut vivre avec son temps". Pour le magasin de chaussure qui existe depuis 1885, même si internet est une solution, retrouver le soleil et les clients en magasins apparait comme un besoin pour la gérante : "on espère que les clients seront là autant au magasin que sur internet". la gérante de la maroquinerie témoigne aussi de son irremplaçable clientèle en magasin: "Le site ne remplace toutefois pas la clientèle en magasin." Le magasin disposait déjà d'un site web avant les périodes de confinement puisqu'il exporte dans toute la France.
Du côté de Fanny's café, le site web est en cours d'élaboration. La clientèle en magasin est essentielle, d'autant plus que le magasin de vêtements et d'objets de décoration invite aussi au calme et au repos avec son salon de thé.
Des commerçantes prêtes à s'adapter
Pour deux des commerçantes interrogées, les ventes privées ont donné un coup de pouce au lancement des soldes. Cette année ouvertes à toutes pour les magasins Pia et Nin's, ont contribué au début du déstockage.
"Déstocker pour une meilleure saison"
Le déstockage est essentiel pour commencer la nouvelle saison. Chez Fanny's café, les soldes se feront en crescendo selon ce qu'il restera à déstocker : au début, c'est un article à -30%, le deuxième à -40%, et le troisième à -50%. A la fin, ce sera peut-être tous les articles soldés à -50%...
Du côté de la maroquinerie, les prix resteront "soft" au début, puis s'il reste des marchandises, la gérante et son fils seront prêts à démarquer.
Le lancement des soldes est une lueur d'espoir pour bon nombre de commerçants qui ont souffert de la crise sanitaire et des confinements. Le soleil et les clients sont attendus dans les rues du Puy, jusqu'à la fin juillet.
Clara Duchêne
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