Cérémonie festive pour la promotion 2024 du lycée Emmanuel Chabrier
Salle comble au cinémascoop pour Le prix de la Liberté
Le 30 septembre 2022, le cinéma d’arts et essai du Chambon-sur-Lignon a diffusé pour la première fois en salle, le documentaire Le Prix de la liberté, paroles de résistants à l’obligation vaccinale. Quelques uns des participants au film sont venus de la Drôme animer un échange avec le public, tellement nombreux, qu’une quinzaine de personnes a dû être accueillie dans une autre salle.
Dès 18 heures 30 ce vendredi 30 septembre, le collectif du Haut Lignon et son sous-groupe Démocratie et Liberté 43 ont accueilli les Drômois autour d’une petite collation. Les invités ont remercié le Cinémascoop pour son attachement à la liberté d’expression qui a permis au film de prendre son envol, et les bénévoles qui ont assuré la promotion du film.
Les organisateurs ont salué le courage des soignants et pompiers qui n’ont pas cédé à la peur et qui dans la tourmente ont persisté à affirmer leur attachement à la liberté et à leurs droits fondamentaux et imprescriptibles. Ceux qui leur sont garantis par la convention d’Oviedo de 1997 qui pose le principe du consentement libre et éclairé et ceux du code de Nuremberg de 1947, sur le nécessaire consentement libre aux expérimentations médicales. Mais également ceux du préambule de la Constitution de 1946 qui postule que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un travail » ou que « tout être humain (…) qui se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité les moyens convenables d’existence ». Il est important de le rappeler et de le faire savoir : autrefois, quand un soignant refusait une vaccination obligatoire, il était licencié pour inaptitude. Le fait nouveau c’est qu’aujourd’hui leur contrat de travail est suspendu pour une durée indéterminée et reconductible par décret du Premier Ministre, sans même un droit aux minima sociaux. Quant aux professionnels libéraux ils n’ont ni le droit de travailler ni le droit de se faire remplacer pour conserver leur patientèle.
Plusieurs personnalités avaient été invitées. Nathalie Rousset, conseillère départementale du secteur était présente, elle a souligné le transfert de compétences de l’Etat vers les départements pour certaines dépenses en même temps que la baisse de moyens et d’autonomie des collectivités territoriales. D’autres s’étaient excusées de n’avoir pas pu se libérer, parmi lesquelles le Président de la communauté de Commune du Val’Eyrieux qui a manifesté son chaleureux soutien à cette initiative. De même, le Sénateur Laurent Duplomb de la Haute Loire, a adressé un communiqué soulignant que « Cette crise serait sans doute plus acceptable si le Gouvernement avait donné les moyens à nos hôpitaux de fonctionner correctement, et permis à tous les soignants de continuer à exercer plutôt que de les contraindre juste après avoir affronté les premières vagues dans des conditions difficiles. » Il souligne enfin le paradoxe « Aujourd’hui, on punit les soignants » alors que « Le contexte de pénurie de main d’œuvre dans tous les domaines pénalise encore plus fortement nos structures de santé. » Et pour finir il rappelle qu’ « Au moment où le Passe Vaccinal n’est plus exigé, il semblerait justifié de réintégrer l’ensemble des personnels non vaccinés qui ont été laissés pour compte ces deniers mois. » Il a d’ailleurs « co signé la proposition de Sylviane Noël, Sénatrice de haute Savoie visant à «abroger l'obligation vaccinale des personnels soignants » ».
A 20 heures 45, la salle de 125 places était comble. Après le film des participants au documentaire des médecins et une responsable des collectifs de soignants ont témoigné. De nombreux spectateurs ont réagi. Les sujets abordés ont concerné : la politique sanitaire française actuelle en matière de Covid, le cadre juridique inédit et illégal au regard des textes juridiques, des cas de suspensions spécifiques, la précarité et la très difficile reconversion des personnes concernées, la relative efficacité des « vaccins ». D’autres questions des questions générales ont été abordées portant sur la violence de la politique gouvernementale à l'égard de la population et les intentions réelles ou supposées du gouvernement. Les échanges entre spectateurs et participants au film ont été nourris et riches. Les citoyens du plateau et d’ailleurs, ont découvert l’ampleur de cette situation de précarité inédite, il était pour eux inimaginable qu’en France, en 2022, des citoyens puissent être laissés sans aucune ressource.
Après ces débuts encourageants, tous souhaitent tous que ce documentaire rencontre le même succès dans d’autres salles en France, la voie est ouverte ! Pour les personnes que le sujet intéresse, notons que l’assoc’active organise le 21 octobre salle du Pont à Saint-Martin de Valamas un repas partagé à 19 heures et la projection du film de Fabien Moine Suspendus des soignants entre deux mondes à 21 heures, un temps d’échange avec un collectif de soignants suivra la séance.
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