Les chemins du Puy-en-Velay invités à Lyon
Retraite. Faible mobilisation pour fortes revendications
Ce jeudi 20 mars à 11 heures, un regroupement a eu lieu devant la préfecture du Puy-en-Velay pour défendre les retraites et le système de santé.
Malgré une Sécurité sociale qui part en vrille et dont le sujet touche tout le monde, de 0 à 120 ans, il n'y eut qu'une centaine de personnes battant le pavé devant la préfecture du Puy-en-Velay, en ce premier jour de printemps*.
Les causes de la mobilisation issue d'un appel national se sont focalisées sur la défense des retraites et le système de santé. Aux côtés de dizaines de retraités et d'actifs, la CGT et la FSU (syndicat de l'enseignement) ont brandi de concert leur drapeau.
* pour anticiper les remarques sur le sujet du printemps, la belle saison a un jour d'avance, cette année. Si la date du 21 mars est habituellement retenue sur nombre de calendriers, le printemps 2025 débute bien dès ce jeudi 20 mars, la faute à la configuration astronomique du moment, qui a fait intervenir l'équinoxe de printemps plus tôt.

"Clairement, c'est un hold-up du gouvernement !"
Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT Haute-Loire, partage en premier le pourquoi de cet évènement. "On est capable de sortir les budgets militaires des déficits sans que cela fasse boiter qui que ce soit ! Par contre, on ne serait pas capable de le faire avec l'argent de la Sécurité sociale qui sont les cotisations générés par vous, par nous, par tous les actifs et les retraités !"
Il ajoute en ce sens : "Lorsque le gouvernement préconise des exonérations de cotisations, il le fait avec notre argent, fruit de notre travail actuel et passé. Clairement, c'est un hold-up du gouvernement !"

"Car, à la fin de la chaîne, qui va payer ?"
Gilbert Ducarouge, de la FSU, complète les propos de son camarade syndiqué. "Nous sommes venus dire au préfet combien il est urgent de considérer l'ampleur du problème. Les déserts médicaux qui gagnent du terrain, les hôpitaux publics qui sont amputés de services, à l'instar des soins palliatifs au Centre Hospitalier Émile-Roux, des urgences à l'agonie..."
Il continue : "Nous plaidons pour un retour au rôle à plein de la Sécurité sociale ! Que ce ne soit pas les mutuelles qui compensent les trous. Car, à la fin de la chaîne, qui va payer ? Ce sont tous les assurés du pays et en particulier les retraités ! La coupe est pleine !"
"Nous demandons à ce que la semaine de travail passe à 32 heures"
Gilbert Ducarouge termine avec ces dernières revendications : "Nous préconisons la construction de recettes nouvelles en luttant contre le chômage. Il faut faire en sorte que qu'il y ait plus d'actifs pour faire entrer plus de cotisations. Pour cela, nous demandons à ce que la semaine de travail passe à 32 heures afin, justement, de répartir la masse de travail entre les actifs qui seront mathématiquement plus nombreux".

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2 commentaires
L ; C'est n'importe quoi ces revendications retraite 62 ans et peut être moins et semaine travail 32h. A ce régime le pays va dans le mur. Il faut être réaliste au regard du nombre croissant de retraités et aussi qu'on le veuille ou non de l'amélioration des conditions de travail, pour le travail pénible cela est prévu.
Dormez Braves gens ! Le réveil n'en sera que plus douloureux !