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Retour au calme pour la manifestation "Anti Pass" au Puy-en-Velay
Après les heurts de la semaine dernière, on redoutait une nouvelle escalade ce samedi 30 octobre en marge de la manifestation anti pass.
Il n'en a rien été. C'est dans le calme qu'une bonne centaine de manifestants se sont ébroués dans les rues du Puy-en-Velay sur un parcours inhabituel suite à l'occupation de la place du Breuil par les forains.
Etait-ce dû aux vacances scolaires, à la Vogue, à un ciel menaçant ou aux échauffourées de la semaine dernière? Toujours est-il que la manifestation anti-pass de ce samedi n'a réuni que 140 personnes au Puy-en-Velay.
Comme à l'accoutumée les organisateurs avaient tenu d'emblée à mettre en avant le caractère "citoyen" de la manifestation en valorisant les professions du secteur de la Santé qui ont une nouvelle fois été placées en tête de cortège.
Quelques gilets jaunes, une poignée de syndicalistes, des anarchistes et bon nombre d'habitués qui parfois manifestent en famille depuis le printemps dernier
Les Antifas présents en nombre la semaine dernière étaient absents et aucun "gros bras" de quelque parti extrémiste d'un bord ou l'autre n'a troublé un cortège redevenu paisible.
Parmi les manifestants, quelques gilets jaunes, une poignée de syndicalistes, des anarchistes et bon nombre d'habitués qui parfois manifestent en famille depuis le printemps dernier.
Sur les calicots se reflétait toute la diversité des motivations des manifestants réunis le temps d'un après-midi sur le bitume vellave. "Macron voleur!", "Les soignants contre les piquouses", "En 2020, le Pass était une théorie du complot" ou encore un "Marie, aide-nous!" se mêlaient joyeusement le temps d'un défilé.
"Jamais je n'ai vu tant de précipitation"
Une infirmière, qui tient à demeurer anonyme, explique ses motivations: " Je travaille depuis plus de trente ans dans le secteur des soins de santé. Dès le départ, j'ai vu qu'il se passait quelque chose d'anormal avec la mise en place de ce vaccin. Jamais je n'ai vu tant de précipitation pour d'abord le mettre sur le marché, pour ensuite éliminer toute autre possibilité de soigner et enfin, je n'ai jamais vu autant de pression pour l'obligation vaccinale. J'ai tout de suite trouvé ça louche." Et elle poursuit: "Je ne suis pas un cobaye pour une expérience de laboratoire à l'échelle planétaire. Beaucoup de scandales autour de multinationales pharmaceutiques, parfois les mêmes que celles qui distribuent aujourd'hui le vaccin, n'ont été dévoilés que bien plus tard. Et je dirais de même pour la politique de santé publique. On se souvient trop peu du scandale du sang contaminé qui a entaché la carrière de Laurent Fabius, aujourd'hui au Conseil Constitutionnel."
"Vacciné pour pouvoir avoir une vie sociale normale, aller au resto, au cinéma ou faire du sport avec les copains."
Pour, Jean A., un employé administratif, ce n'est pas tant le vaccin en lui-même qui motive sa présence aujourd'hui que le Pass. "Il est anormal qu'on laisse au patron de bistrot, ou aux serveurs, le droit de contrôler un élément privé lié à notre santé. De même, je trouve que le secret médical est bafoué et que les médecins n'ont plus la liberté de prescrire ce qu'ils veulent." Et il ajoute: "Le pass, on n'est pas près de s'en débarrasser. C'est le premier pas vers un pass social à la chinoise." Mais il précise aussitôt s'être fait vacciner "pour pouvoir avoir une vie sociale normale, aller au resto, au cinéma ou faire du sport avec les copains."
"Je veux être libre de dire mon opinion et de la crier en rue sans être récupéré par quelque parti ou groupuscule que ce soit."
D'autres avaient envie de revenir aux échauffourées de la semaine dernière: " J'étais inquiet en venant ici. La semaine dernière une cinquantaine de manifestants antifas nous ont pourri la manifestation. Ils n'étaient pas d'ici ni même du département. Ils sont venus de toute la France pour en découdre avec des nationalistes qui s'étaient donnés rendez-vous dans une librairie de la ville avec l'un de leurs leaders ( ndlr. Benedetti). Je suis anti vax, c'est vrai. Je travaille dans un Ephad où j'ai pu voir de nombreuses complications liées aux injections. Je suis aussi anti pass parce que je trouve que c'est mettre le doigt dans l'engrenage d'un véritable flicage médical et social. Mais je m'arrête là. Je n'ai pas d'opinions politiques. Je ne suis ni nationaliste, ni gauchiste, ni pour les uns, ni pour les autres. Je ne vote pas ou plus. Mais je veux être libre de dire mon opinion et de la crier en rue sans être récupéré par quelque parti ou groupuscule que ce soit."
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7 commentaires
Comme certains vont au musée, à la bibliothèque ou en randonnée, d'autres s'abonnent à déambuler dans la rue avec enfants et grands-parents : c'est moins cher mais ça ne développe ni le cerveau, ni le corps. Ils sont complotistes, gilets jaunes, anarchistes, nationalistes ou fascistes et se pensent supérieurs en "science" et en nombre ... Mais, que proposent-ils ? C'est sans doute ça la misère intellectuelle à la française, celle qui fait qu'à l'international notre réputation de "sales" râleurs un peu beauf risque de durer toujours.
je suis triste en voyant ces gens déambuler les samedis après-midi pour défendre une cause perdue. Ils n'ont aucune audience auprès du public : s'ils en avaient une ils seraient de plus en plus nombreux à leurs manifestations, or c'est le contraire. En des temps où le danger est omniprésent on n'a pas besoin de farfelus qui croient tout savoir alors qu'ils ne savent rien; si demain on les invite à manifester contre les vélos, ou les soucoupes volantes, ou les bains de mer ils seront là.
c'est dur de vouloir exister à tout prix! comment occuper le vide de sa vie et ses loisirs en jouant au petit soldat vertueux. Je suis étonné par l'infirmière qui a vu les effets du vaccin mais pas ceux de la maladie vu le nombre de morts mieux valait aller vite non quand au laius sur le sang contaminé l'atteinte aux libertés bof ! au fait savez vous que vous n'êtes pas seuls sur terre et que ceux que vous croisez ont la liberté de vouloir vivre en sécurité et ne vous en déplaise ils sont plus nombreux que vous et ne font pas le cirque tous les samedis au fait quand une infirmière administre un traitement connait elle tout de celui-ci ? qu'ils assument de ne pas repecter le choix des autres et nous foutent la paix
Certains commentaires me portent à croire que la politique liberticide actuelle a de beaux jours devant elle...
140 manifestants professionnels, qui montrent leur irresponsabilité en mettant en danger des (leurs) enfants comme boucliers. Se rendent-ils compte de ce qui pourraient se passer si quelques illuminés dépourvus de cerveau venaient à provoquer bousculades et autres incidents ? Cette poignée de "contretout" ne fait que se ridiculiser un peu plus. Lamentable !!
Les militants anti fascistes de samedi dernier étaient en grande majorité des gens du puy et des environs . Il y avait même des élus locaux ! Il faut être de bien mauvaise foi pour affirmer qu’il s’agissait de gens venus d’ailleurs !! Fort heureusement les citoyens du puy commencent à se rendre compte de ce qu’il se passe dans cette ville ! La venue d’une cinquantaine de militants violents et antisemites venus eux, pour l’occasion de toute la France, dans une « librairie »très particulière pour une conférence ouvertement antisemite a été la goutte de trop! Seuls quelques militants très à droite défilent encore contre le pass : militants de Civitas, patriotes, militants provie et j’en passe ! Infréquentables, même s’ils se cachent derrière une guitare !
La manifestation antifa de samedi dernier entendait plutôt protester contre la venue d'un certain nombre de militants identitaires autour d'Yvan Benedetti, multi-condamné pour antisémitisme, qui s'est exprimé dans une officine d'extrême droite installée rue Raphaël, après avoir effectivement participé à la manifestation anti-pass.