Colère agricole : actions coup de poing de la Coordination Rurale
Lentille Verte du Puy : "6-7 ans que la baisse est présente"
Accablée depuis des années par les conditions météorologiques, la production de la lentille souffre d'une baisse significative. Il y a un peu plus d'un mois, Laurent Wauquiez promettait à Costaros une aide de 2,5 millions d'euros pour aider les producteurs.
"On fait face ces dernières années à une baisse 25% en surface de production", déplore Franck Rocher, producteur et président d'ODG Lentille Verte. En cause, une météo de moins en moins favorable, une absence de maîtrise de produits qui traitent les mauvaises herbes, des rendements qui ne sont plus présents, des cultures qui ont du mal à être maîtrisées. "On aimerait retrouver un peu de rentabilité. Ca fait 6 ou 7 ans que la baisse est là. Nus avions observé une hausse des prix à une certaine époque qui permettait de tamponner cette baisse. Aujourd'hui, force est de constater que très peu de solutions s'offrent aux producteurs pour la stopper définitivement", poursuit le producteur.
Des millions et de la pluie attendus en renforts des producteurs
Le 25 mai dernier, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, annonçait un plan pour venir sauver le soldat lentille. Devant des centaines de producteurs à Costaros, pays de l'or vert, l'ancien maire du Puy-en-Velay promettait 2,5 millions d'euros qui iraient directement dans la poche du producteur, étalés sur trois ans à raison de 800 000 euros par an. "A part ce plan, nous n'avons aucun autres solutions. On attend que cette aide soit validée par le ministère. Nous serons soumis à certaines conditions. Il faudra être certain de semer l'année d'après, essayer de trouver des leviers pour jouer sur la pérennité afin de contrer l'opportunisme. Est-ce que ça suffit ? Si la météo nous aide, ça devrait le faire", poursuit Franck Rocher.
"Trouver une alternative aux mauvaises herbes"
Si les rendements ne sont pas présents, la raison se trouve également dans la difficulté à traiter les mauvaises herbes. "On travaille sur des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. On essaye de nouveaux produits mais ce n'est pas la même efficacité. Cette année, les fortes chaleurs empêchent ces mauvaises herbes de pousser, mais ce ne sera pas toujours le cas. La région nous a bien entendu. Le programme semble être très bien et valorise les producteurs tout en aidant les nouveaux. Ce serait vraiment intéressant de redynamiser la filière", termine Franck Rocher.
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4 commentaires
Encore des subventions pour nos "fonctionnaires agriculteurs". Aucun commentaire lorsque la lentille rapporte de l'argent et toujours les mêmes subventions. Lorsque une entreprise privée ne fonctionne pas, le bilan est déposé. Alors ? ?
Des sous encore des sous, ils manquent des lentilles: On leur donne de l'argent, ils coupent les haies: on leur donne de l'argent pour les replanter, ils veulent de l'eau: On leur paye une retenue d'eau comme à Chaspuzac avec une source d'eau qui manquera surement un jour au robinet et d'un coût de plus d'un million et demi d'euros. Stop,Stop, le dérèglement climatique, la pollution, viennent d'eux et des élus qui les noient sous l'argent public. Mettons cet argent dans l'avenir de nos enfants pas aux destructeurs de la nature
Ni une pluie de millions d'euros ni une pluie de produits chimiques ne feront ressusciter la nature. Si l'on en est là aujourd'hui c'est qu'il se passe quelque chose. Pas plus que quiconque n'a arrêté le nuage de Tchernobyl quiconque n'arrêtera le dérèglement climatique à celles de la Haute-Loire. Il faudra bien finir par comprendre s'il on veut inverser la tendance.
Bienvenue ce plan de soutien du grand argentier de la région laurent Wauquiez mais il faut que maintenant la France et l'Europe embrayent avec la question du glyphosate.
Yaka