« Le nerf de la guerre, c'est de tous les secourir, malheureusement ce n'est pas toujours possible »

Christophe est le gérant de la SPA de Polignac. Depuis des années, il accorde son quotidien à rendre celui des animaux un peu meilleur. Accompagné de cinq salariés et de nombreux bénévoles, il accueille des chats, mais aussi des chiens, abandonnés, saisis ou sauvages. 

Akaï, Dali, Pepper, Zoki, Oana, Nina, Orion, Crousty, Caline, Cerise, Camélia, Inna ou encore Potiron et même... Garfield. Ils n'attendent qu'une nouvelle famille à qui accorder tout leur amour.

Mais pour l'heure, c'est la SPA qui leur apporte câlins, soins, alimentation, eau et toit. 

En effet, la structure située sur la zone artisanale de Polignac comporte une chatterie, une chattonerie, une nursery, une salle de soin ainsi qu'un espace extérieur spécialement réservé. 

Un lieu un peu plus reculé est, lui, dédié aux chats atteints du sida du chat ou leucose. Ces deux maladies sont transmissibles entre chats et peuvent être mortelles. Mais pas de souci à se faire, l'animal peut vivre normalement avec ces maladies, et il ne comporte aucun risque de transmission avec l'humain. 

Participer à son échelle

Bénévole, donneur, famille d'accueil ou adoptant, il existe beaucoup de manières de participer à son échelle au bien être des animaux soignés par la SPA. 

Évidemment, l'association recherche en permanence des bénévoles. Bricoleurs, câlins, soigneurs, marcheurs, etc. Tous les profils sont les bienvenus : seule l'intention compte. 

Actuellement, la structure ne recherche pas davantage de familles d'accueil pour s'occuper des petites boules de poils en attendant leur adoption. 

Il est en revanche possible de réaliser des dons, qu'ils soient financiers ou matériels, avec par exemple des croquettes. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de la structure pour connaitre ses besoins. 

Enfin, bien sur, il est possible d'adopter ces adorables petites bêtes. Pour cela, il faudra s'acquitter de 70 à 195 €, selon son sexe, son âge, sa condition. Il faudra également patienter le temps d'une période d'essai

« À bon entendeur »

Christophe, le gérant, profite de cette journée et de notre article pour prendre la parole : « Ici, les animaux ainsi que les personnes qui y travaillent (bénévoles ou non), respirent des poussières très mauvaises, rejetées par les structures voisines. En termes de structures d'ailleurs, nous n'avons pas de quoi accueillir davantage d'animaux dans de bonnes conditions. Et nous n'avons pas de fourrière pour chat. C'est d'ailleurs un gros problème en Haute-Loire. Bien sur on aimerait aider encore plus d'animaux, mais actuellement, et surtout ici, c'est impossible. Nous exploitons au maximum l'espace à notre disposition. À bon entendeur. »