Le livre le plus incandescent du moment

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 23/02/2023 à 12:00

"Le Grand Incendie". C'est le nouveau roman d'Antonin Sabot, auteur du livre "Nous sommes les chardons", prix Jean Anglade en 2020. Cette fois, les 288 pages ont été écrites avec les braises d'une fiction pour dénoncer une terrible réalité. Et réciproquement... 

Depuis 20 ans, les méga-feux ne cessent de s’étendre et pourraient, un jour, faire se rejoindre les saisons des feux du Nord et du Sud. C’est dans ce moment crucial que nous plonge Le Grand Incendie, d'Antonin Sabot, cet écrivain résidant dans le discret village de Mézères.

Cernés par les flammes, leurs communautés réduites en cendres, les personnages de ce texte choral doivent fuir pour trouver, peut-être, un endroit où se reconstruire.

"Des spectacles apocalyptiques, aux quatre coins de la planète"

Loin de rester un petit foyer se calcinant timidement en terre vellave, le nouveau roman d'Antonin Sabot a déjà embrasé d'autres territoires de l'Hexagone. "Un roman visionnaire et saisissant, qui met en scène des spectacles apocalyptiques, aux quatre coins de la planète (...) une ode à la nature", décrit Geneviève Senger des Affiches d’Alsace. "Un roman bouillant entre réalité et friction", résume Anne-Sophie Novel du média national Le Monde.

Antonin Sabot. Photo par Nicolas Defay

« L’histoire de l’humanité est intrinsèquement liée à celle du feu. Il est à la base de notre civilisation et conditionne tout notre rapport au monde : nous l’utilisons pour nous déplacer, pour manger, pour tuer, etc. Il est omniprésent et d’un usage à double tranchant. Quand il devient incontrôlable, il est dévastateur et bouleversant ». Antonin Sabot dans Le Monde

Le grand Incendie ▼▼▼

Le roman est édité par les Presses de la Cité. Il est en vente à 21 euros sur les librairies en ligne, certaines librairies du bassin ponot et sur ce LIEN.
Antonin Sabot sera à la librairie de Firminy vendredi 24 février à 18h30 pour échanger avec le public et dédicacer son livre.

"Qui a dit qu’il ne fallait pas jouer avec le feu ?"

Anne-Sophie Novel ajoute : "La narration critique l’économie conçue comme une entité pensante, l’urbanisation à coup de quadrillages mornes et vides, ou l’obscénité des abatteuses qui arrachent du sol plusieurs mètres cubes de bois par jour…Une façon, pour l’ancien journaliste (Antonin Sabot a été journaliste au Monde pendant 8 ans, Ndlr), de raconter autrement la réalité. Qui a dit qu’il ne fallait pas jouer avec le feu ?"

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