À vos baskets pour la Corrida du Puy-en-Velay
Le Fin Gras du Mézenc sort en toute convivialité de son hibernation
C’est en toute convivialité que le « Fin Gras du Mézenc » est sorti, ce dimanche 29 janvier 2023, de son hibernation. Eleveurs, bouchers et professionnels du secteur étaient ainsi réunis, dans le bâtiment du marché aux bestiaux du Monastier-sur-Gazeille, pour célébrer, tous ensemble, le lancement officiel de la nouvelle saison de cette viande d’exception.
Le « Fin Gras du Mézenc », qu’ès aquo ? :
Le « Fin Gras du Mézenc » est une viande bovine persillée issue de bœufs et de génisses nourris à l’herbe pendant l’été et engraissés au foin l’hiver sur le plateau du Mézenc.
Le « Fin Gras du Mézenc » fait partie des quatre viandes bovines reconnues en Appellation d’Origine Protégée dans toute la France.
Ce bœuf persillé est commercialisé uniquement de février à juin.
Une sortie d’hibernation gastronomique et festive
Après de longs mois d’hibernation forcée en étables, le « Fin Gras du Mézenc » a sorti le bout de son museau, ce dimanche 29 janvier, à l’occasion d’une exposition-vente au Monastier-sur-Gazeille. Autour d’un repas de terroir, éleveurs, bouchers, grossistes et restaurateurs, se sont ainsi retrouvés pour lancer l’ouverture officielle de la saison 2023 de cette viande d’exception. Moment convivial de retrouvailles organisé par « l’Association du Fin Gras du Mézenc », cette journée de lancement a débuté par un grand banquet collectif au cœur du bâtiment de l’ancien marché aux bestiaux de la cité Saint-Chaffre.
Une première exposition-vente pour ouvrir la saison 2023
Dans une ambiance chaleureuse et festive, les acteurs interprofessionnels de cette filière viande ont notamment échangé sur le bilan de l’année écoulée et sur les perspectives à venir pour cette nouvelle saison 2023. A l’occasion de cette journée d’ouverture, les éleveurs locaux avaient d’ailleurs apporté une vingtaine de bêtes à vendre, premiers bœufs et génisses de l’année destinés à terminer, dans quelques semaines, dans les assiettes des plus fins gourmets. Cette journée inédite, vitrine de l’A.O.P et de ses 1200 animaux qui seront commercialisés en 2023, est surtout une belle occasion de revivre, le temps d’un instant, l’ancestrale tradition des ventes aux bestiaux dans les pays de montagne.
Une viande grandiose née d’un terroir d’exception
Le « Fin Gras du Mézenc » en quelques chiffres :
- En 2023 on peut compter sur environ 1259 génisses et bœufs mis à l’engraissement.
- 194 éleveurs sont investis dans la filière viande.
- 142 points de vente en boucherie sont répertoriés durant toute la saison.
- 37 restaurants sont adhérents à l’association « Fin Gras du Mézenc ».
- 33 mois c’est l’âge moyen d’abattage en AOP « Fin Gras du Mézenc ».
Si le beau ruminant fait déplacer les foules c’est que, depuis de nombreuses années, sa viande persillée a su se faire une place sur les tables des connaisseurs. Née d’un terroir d’exception, sur les hauts plateaux du Mézenc entre Ardèche et Haute-Loire, la viande du « Fin Gras » a ainsi profité d’un foin et d’une flore de montagne extrêmement diversifiés. Nourri en prairie naturelle durant les beaux jours, le bœuf du Mézenc retourne alors à l’étable à l’entrée de l’hiver pour y être engraissé pendant 110 jours au minimum. Le foin des hauts plateaux, composé de nombreuses plantes aromatiques, donne alors un gout particulièrement subtil à la viande.
Le goût unique des grands espaces
Franck Chazallon, éleveur sur la commune de Saint-Front, nous parle d’ailleurs avec passion de ce « Fin Gras du Mézenc ». Issu d’une famille d’agriculteurs, son père est l’un des pionniers de l’appellation sur le plateau. Dans la continuité des traditions, il reprend l’exploitation familiale en 2005 et s’attache depuis à magnifier cette viande unique : « c’est un produit d’exception dans lequel on retrouve le goût des grands espaces. Nos animaux sont soigneusement sélectionnés et élevés dans les meilleurs pâturages ». L’agriculteur insiste d’ailleurs sur l’importance de la méthode d’engraissement dans le processus de production : « on engraisse les animaux tout l’hiver avec un foin qui contient une multitude de végétaux dont de nombreuses plantes aromatiques. Cet engraissement lent donne ce goût unique à notre viande ».
Une journée savoureuse qui ouvre de nombreux horizons gourmands pour 2023 autour de ce produit saisonnier d’exception au goût unique des montagnes.
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