Le dépistage du diabète, c'est utile, pour tous

En Haute-Loire, selon l'association AFD 15/43, le nombre de patients atteints du diabète représente 4,74 % de la population. Et elle estime que d'ici à 2050, ce chiffre devrait augmenter drastiquement, passant de moins de 6 % de la population française, à près de 10 %. 

Désormais de plus en plus reconnues, les conséquences de la maladie sont souvent handicapantes et dangereuses pour le patient. Mais pour l'association, comme pour les organismes de santé, les porteurs de la maladie l'ignorent bien trop fréquemment. 

« On peut être diabétique sans même le savoir », Christine Colombat

Christine Colombat, membre de l'association et elle-même concernée par le diabète depuis près de 58 années, explique l'importance du dépistage : « Le diabète est vicieux, particulièrement lorsqu'il est de type 2. On peut être porteur sans-même le savoir. » Elle souligne d'ailleurs que 92 % des diabétiques sont touchés pas le type 2. 

Puis elle poursuit : « C'est sournois, parce qu'on le découvre souvent par hasard, lors d'un dépistage justement, ou d'une prise de sang de contrôle. »

Pourtant, les incidences sur le corps peuvent parfois être très graves, si la maladie n'est pas traitée et suivie régulièrement. 

En effet, le diabète est synonyme d'un pancréas qui n'assure plus ses fonctions habituelles. 

C'est ainsi que le diabète est, selon Christine, la première cause de cécité, la première cause d'amputation, la deuxième cause des infarctus. « En fait, le diabète touche petit à petit les organes vitaux et les nerfs du malade. »

L'AFD 15/43 communique d'ailleurs ainsi : « Les huit cent mille qui s’ignorent mettent la tête dans le sable, ne mettent aucun traitement en place, vont vers de graves complications du diabète et hypothèquent leur vie. »

C'est pourquoi elle propose en ce 14 novembre une journée de dépistage gratuit et ouvert à tous, réalisé par des infirmiers. Elle se déroulera au sien de la salle Jeanne d'Arc, 13 avenue de la cathédrale au Puy-en-Velay. Pas besoin d'être à jeun, ni de prendre de rendez-vous. 

Pour Christine, il est plus avisé de faire des dépistages dans la vingtaine, et autour des cinquante années de vie.