10 septembre : "Nous comprenons le ras le bol mais pas la méthode"

Se défendre contre "la bête". Lors de sa rencontre avec la ministre de l’Agriculture en début de ce mois, Jean-Pierre Vigier, député de Haute-Loire, a rappelé la nécessité à "tout éleveur ayant un permis de chasse de pouvoir effectuer des tirs" contre le loup.
Le député LR de la seconde circonscription de la Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier, a rencontré Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
L'échange a permis au parlementaire altiligérien de rappeler son attachement au pastoralisme "qui contribue à l'aménagement des territoires de montagne et au maintien de paysages ouverts".
"Face à l’augmentation des attaques de loups dans tous les territoires"
Sur le sujet très polémique qu'est la cohabitation entre les loups et les cheptels des éleveurs, en Haute-Loire et bien d'autres départements, Jean-Pierre Vigier s'est positionné pour soutenir les éleveurs de montagne.
"Face à l’augmentation des attaques de loups dans tous les territoires, ils doivent pouvoir assurer la défense de leurs troupeaux et retrouver des conditions d’exercice de leur métier plus sereines et apaisées".
"Augmenter significativement le plafond de tir"
Le député propose alors trois axes précis. "De défendre le troupeau dès la première attaque, énonce-t-il en priorité. Tout éleveur ayant un permis de chasse devrait pouvoir effectuer ce tir de défense, en se déclarant préalablement en préfecture"
La deuxième solution serait, pour lui, de travailler sur le statut du chien de protection.
Enfin, revoir la méthode de comptage du loup et "d’augmenter significativement le plafond de tir, actuellement fixé à 19% de l'effectif moyen de loups estimé annuellement, en tenant compte également du nombre d’attaques de loup chaque année".
"C’est une nécessité pour sauvegarder une agriculture de qualité"
La négociation de la future PAC 2028-2034 a par ailleurs été discutée. Jean-Pierre Vigier a demandé "le maintien du montant de l’enveloppe de l’Indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN) et son fléchage prioritairement sur les zones de montagne".
Il assure en ce sens : "C’est une nécessité pour sauvegarder une agriculture de qualité, pilier de l’économie montagnarde et pour garantir une juste rémunération aux agriculteurs !"
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1 commentaire
"C’est une nécessité pour sauvegarder une agriculture de qualité".
C'est sûr que quand on vote la loi Duplomb, une agriculture de qualité est une priorité.