J'ai testé pour vous : une immersion dans une eau à 4 degrés
Et si on se faisait un petit bilan épidémiologiquement « covidé » ?
Il y a encore un an et demi, chaque média avait son lot hebdomadaire (voir journalier) de bilans concernant la présence du coronavirus en Haute-Loire. Après des mois sans, on commence l’année avec un petit article pour faire le point. Allez, ouvrez la bouche et dîtes « Ahhh... »
D’après les dernières données partagées par l’ARS (Agence Régionale de Santé) et le site Covid Tracker, le taux d’incidence reste élevé en France. Il était de 229 pour 100 000 habitants le 30 décembre 2022, sachant que le seuil d’alerte est établi par les autorités à 50. En Haute-Loire, à cette même date, le taux d’incidence est de 292.
À rappeler que l'incidence d'une maladie est le nombre de nouveaux cas de cette maladie observés sur une période donnée
Carton rouge pour le taux de positivité
Le taux de positivité mesure le pourcentage de cas positifs par rapport au nombre de tests. À l’échelle de l’Hexagone, il reste « très élevé mais en baisse », selon les analyses de Guillaume Rozier, fondateur de Covid Tracker. Précisément, il atteint 18,08 % le 30 décembre 2022.
Dans notre département, il s’avère bien plus important avec 25,02 % également d’après les dernières analyses faites le vendredi 30 décembre.
Mais un « pouce levé » pour la tension hospitalière
La Haute-Loire récolte tout de même un bon point. Celui de la tension hospitalière. En France, le nombre de lits de soins critiques occupés par les patients Covid19 le 2 janvier 2023 par rapport au nombre de lits fin 2018, constitue un ratio comparatif de 28,4 %. Du côté des terres vellaves, notre département semble totalement épargné par une surchauffe des services hospitaliers. 0 %. C’est le taux indiqué en ce deuxième jour de la nouvelle année par chez nous.
À nuancer toutefois car cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucun patient dans les hôpitaux altiligériens soigné pour Covid. Ce ratio de 0 % indique simplement que le nombre de personnes infectées et hospitalisées n’impacte en rien le bon fonctionnement du service de réanimation.
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