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''On a de l'économie dans nos poubelles''
Le célèbre acteur français, Christophe Lambert est venu pour la dixième fois en Haute-Loire ce vendredi 8 avril. Ce n'est pas pour les besoins d'un film, mais bien pour mettre en avant a technologie 3Wayste de l'entreprise Altriom à Polignac. Il a échangé avec Willy Guieau, en charge de la gestion des déchets à l'Agglo et les directeurs du site.
----De 16% à 90%
Avec les sites d'enfouissement et d'incinération, les déchets sont considérés comme "ultimes" donc non recyclables. Seuls, les déchets des poubelles "vertes" le sont, soit environ 16 % de la quantité totale. L'entreprise altiligérienne offre une seconde vie à 90 % des ordures.-----Développement du projet
Les visites d'élus et de journalistes étrangers (comme ceux du Soleil, journal canadien) se multiplient en toute discrétion dans les locaux de Polignac. En France ou outre-Atlantique, le procédé intrigue. "On me prend pour un fou quand j'explique ce que je fais", s'amuse Fabien Charreyre, directeur. C'est la réaction qui peut venir à l'esprit quand il annonce que 90 % des déchets ménagers sont recyclés à un rythme industriel (20T/heure). ''On a de l'économie dans nos poubelles !'' Plusieurs villes ont déjà lancé des appels d'offres, convaincues par l'exemple de l'agglomération ponote. Hors de question pour Altriom de gérer ça seul : "On peut travailler avec les élus et des professionnels du secteurs", explique Fabien Charreyre.
Ne pas travailler seuls
L'entreprise ne ferme pas la porte non plus aux "poids lourds du secteur". "Si on venait d'inventer l'électricité, on ne pourrait pas raccorder tout le monde en même temps. C'est pareil, il faut le temps que ça se mette en route", illustre le directeur. Christophe Lambert insiste sur la prudence pour ne pas confier cette technologie à un groupe qui pourrait "l'enterrer".
L'acteur aurait rencontré la famille Charreyre par hasard, il y a déjà longtemps. C'est en travaillant sur un projet de webTV qu'il s'intéresse de plus près au projet altiligérien. Il souhaite désormais se faire l'ambassadeur du procédé qui, il en est persuadé, "va se développer dans le monde entier".
L'acteur explique pourquoi il s'est engagé pour Altriom
Emma Jouve
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