Dakar: retour sur une belle performance pour Patrick Sireyjol

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:50

Après une première semaine presque parfaite, le duo Sireyjol-Beguin a connu quelques déboires dès la Bolivie, mais leur détermination sans faille, leur a permis de terminer 17ème de la compétition auto au volant du buggy du Team Cummins France.

"Je suis parti sans objectif précis"
Le pilote de Haute-Loire nous confie que par manque de roulage, c'est sans aucune prétention qu'il a pris le départ du Dakar début janvier : "C'était surtout la catégorie qui m'intéressait, car il y a beaucoup de concurrents sérieux dans cette discipline et surtout sur le Dakar."  Même s'il ne s'était pas fixé d'objectif, il a d'abord choisi de participer à cette 40ème édition du Dakar afin de se faire plaisir, mais admet quand même "on a amélioré la voiture et vu la tournure des évènements la 1ere semaine, avec François, on était capables de rentrer dans le top 10 sans nos soucis techniques dus à un manque d'anticipation sur la préparation de la voiture lors de la journée de repos."

Un rallye difficile
Les 14 étapes du Dakar ont été intenses, les concurrents ont connu le sable mou, les dunes gigantesques et les pistes caillouteuses. Le pilote de Chaspinhac précise que franchir les dunes à une altitude élevée où il y a un manque relatif de puissance sur les voitures avec une chaleur particulière cette année et un sable très mou n'a pas été facile, mais le plus difficile "c'étaient les amplitudes horaires énormes lors des étapes qui étaient très longues, les mécanos ont bossé souvent des nuits entières pour remettre la voiture en état et il était donc important d'avoir une voiture fiable."

Le Rallye de l'expérience
La voiture (un buggy tout en carbone possédant un moteur d'environ 400cv) a progressé en puissance, en poids et des améliorations ont été apportées au niveau des suspensions et des freins, mais le pilotage dans les dunes péruviennes a été particulièrement difficile. Même si le sable a toujours été le terrain de jeu préféré du pilote altiligérien, les terrains rocailleux eux le sont moins et les 2 roues motrices du véhicule deviennent alors un handicap. L'expérience du pilote privé, lui a permis de franchir les dunes de sable mou avec dextérité au Pérou, là où certains pilotes chevronnés ont eux "jardinés". C’est probablement cette expérience et l'absence de pression, d'un sponsor, le suivant depuis une dizaine d'années, qui a, encore une fois, été un atout pour le pilote. Il s'offre une belle deuxième place dans sa catégorie (T1.3- véhicule 2 roues motrices essence).

"Je ne confirme rien"
Lorsqu'on lui demande s'il va arrêter le Dakar, Patrick Sireyjol ne se prononce pas. "je ne confirme rien, cette année, le rallye a été difficile et je suis un peu déçu de cette 17ème place, mais ça reste une bonne édition quand même." Et même s'il a eu très peur lorsqu'il s'est retrouvé sur le toit lors de la dernière épreuve, il n'envisage pas forcément d'arrêter ce rendez-vous auquel il a participé 28 fois. "J'attends d'autres propositions et j'espère que mon aventure avec Cummins France n'est pas terminée." nous laisse t-il entendre. Quant à ses futurs projets, il est encore trop tôt pour en parler.

I.H

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