Bise-moi si tu peux !

Par Ombéline Empeyta Brion , Mise à jour le 06/07/2023 à 12:00

La bise : un concept très français pour se dire bonjour qui a connu des jours meilleurs depuis la Covid en vue des restrictions et de la distanciation sociale. Alors trois ans après, faisons nous encore la bise ? À l’occasion de la journée mondiale du baiser, ce jeudi 6 juillet, nous sommes allés sonder dans les rues du Puy. Vidéo en fin d'article.

C’est une date désormais imprimée dans les livres d'histoire : le 17 mars 2020. Midi. Le tout premier confinement commence. Plus de déplacements "non essentiels", plus de visites d'amis et encore moins de contacts physiques. La Covid a fait du mal aux interactions humaines. Depuis trois ans, les habitudes ont changé et certains ont gardé celles du covid. Notamment sur les traditions très françaises comme la bise ou les accolades.

On fait moins la bise

En 2023, "la vie d'avant" semble de retour. Mais si certains ont vite repris leurs habitudes, d'autres restent tout de même plus réticents vis-à-vis de ce contact, plutôt "intime". 

La bise suit son train train... Photo par Ombéline Empeyta Brion

Le "check" comme solution

La technique qui fait fureur depuis la Covid: se "checker". De la rue jusqu'à la Maison Blanche, le check, alternative plus hygiénique à la poignée de main, s'est complètement banalisé. Symbole de la culture afro-américaine, le check est né à la fin de la période esclavagiste aux États-Unis, au XIXe siècle. Au fil des ans, le check se transforme, se réinvente et se généralise peu à peu pour arriver dans le hip-hop puis chez les jeunes. Ces derniers, déjà adeptes de cette méthode, n'ont pas bien changé leurs habitudes. 

Le "check", le nouveau bonjour.

Le dire avec des fleurs....

La bise, le "hug", le check... Et pourquoi pas avec des fleurs ? Durant la Covid, Loïc Ferrapie, gérant de Art Floral a vu sa demande de fleurs augmenter. Et pour cause, les gens ont besoin de renouer le contact. Et comme il était interdit de se toucher, les fleurs ont fait l'intermédiaire.

Un bouquet et un sourire. Photo par Ombéline Empeyta Brion

Qu'en pensent les ponots ? 

Loin est alors le temps où Carlos faisait l'apologie du bisous sans modération ▼

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