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Bientôt une aire de covoiturage à Chaspuzac
Une nouvelle aire de covoiturage va bientôt sortir de terre à Chaspuzac. Localisée stratégiquement à la jonction de la RN 102 et de la RD 590, cette nouvelle aire, dotée de 26 places, facilitera le covoiturage le long de l'axe reliant Siaugues-Le Puy-en-Velay et Clermont-Langogne.
Selon l’ADEME, avec 31% des émissions françaises de gaz à effet de serre, le transport en est la première source d'émissions. Et parmi les transports, la voiture représente plus de la moitié de ces émissions. Choisir le covoiturage pour ses trajets quotidiens permet de limiter son empreinte carbone, la quantité d'émissions de CO2 produite par le véhicule étant divisée par le nombre de personnes à se déplacer au sein du même véhicule.
Au fil des années, le covoiturage s’est imposé comme un moyen économique et écologique pour se déplacer malin. Il contribue aussi à faire des économies sur ses frais de transport et se révèle être un bon moyen de nouer des liens avec des personnes venant d'horizons et de milieux professionnels différents.
L’aire de Chaspuzac : 26 places de stationnement sur un axe fréquenté
Engagée dans la transition écologique, la Communauté d’agglomération du Puy-en-Velay contribue au développement des modes de déplacements alternatifs sur son territoire avec la création d'une aire de covoiturage à Chaspuzac. Cette nouvelle aire d’une capacité de 26 places est située au carrefour entre la RN 102 et la RD 590 (axe Siaugues-Le Puy-en-Velay et Clermont-Langogne).
L'aire est construite à « un emplacement délaissé datant de la construction d'un rond point »
« Il s'agit d'un emplacement délaissé datant de la construction du rond point qui s'est transformé au fil du temps en une aire de covoiturage non aménagée. Actuellement, le stationnement est anarchique et peut contenir en moyenne jusqu’à 15 véhicules soit en moyenne 4 à 8 véhicules par jour », précise Jean Paul Bringer, Vice Président de la Communauté d’agglomération en charge du transport et de la mobilité.
Les travaux consistent en la création d’une voirie en enrobé et de stationnements en sable stabilisé. Il est également prévu une végétalisation du site avec la plantation d'une quinzaine d'arbres et une signalétique adaptée, pour lui donner plus de visibilité.
Des entreprises locales pour les travaux
Les travaux, 100% financés par la Communauté d’agglomération (à hauteur de 71 000 € HT) ont été réalisés par les entreprises locales BROC pour la voirie, ASP pour la partie signalisation et Roche Paysage pour le volet paysager.
11 aires de covoiturage sur le territoire de l'agglo
Dans le souci d’apporter des solutions pragmatiques à la limitation de la voiture solo, depuis 2020, la collectivité, soit aménage des zones de stationnement jusque là « sauvages », soit agrandit et/ou crée de nouvelles aires de covoiturage, afin de promouvoir cette pratique éco-citoyenne. Ainsi, le territoire comptera bientôt 11 aires de covoiturage installées sur des axes de circulation très fréquentés du territoire : Fay-la-Triouleyre, Brives-Charensac, Genebret, Coubladour, Les Fangeas, Les Orgues, Lavoûte-sur-Loire, Fix-Saint-Geneys, Le Collet, Sembadel Gare, Chaspuzac.
Celles-ci offrent plus de 200 places de stationnement pratiques, accessibles et sécurisées. Le rythme de croisière de 1 à 2 nouveaux aménagements par an va permettre de mailler le territoire de manière efficace et stratégique.
Cette année, l'agglomération envisage de se doter de deux nouvelles aires de covoiturage à Cordes sur la commune de Bains et à Saint-Germain-Laprade.
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2 commentaires
En aménageant des aires de stationnement sauvage on ne fait pas de la PROMOTION, on fait de L'ADAPTATION. Celles et ceux qui font la promotion sont les personnes qui ont pris l'INITIATIVE du stationnement sauvage. La volonté n'est de fait pas dans le même camp. CQFD.
Ça fait toujours bizarre, en 2024, de voir qu'on continue à bétonner partout, même soi-disant pour la "bonne cause" (le covoiturage n'est qu'un cataplasme sur une jambe de bois, la solution c'est de relocaliser sa vie à l'échelle humaine : la marche à pied, le vélo, la mule). Si la civilisation doit s'effondrer prochainement (et avec elle le règne de l'automobile), l'État ne pourra de toute façon plus entretenir toutes ces infrastructures, et on reviendra à la mule. La mule, elle, n'a pas besoin de toutes ces infrastructures...