La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux en France et dans le monde entier. Il y a deux jours à Nanterre, un policier tire à bout portant sur un conducteur soumis à un contrôle routier. Nahel décède. Il avait 17 ans.
Aussitôt après, des réactions dans les grandes et moyennes villes se multiplient pour dénoncer le geste fatal de l'agent de police. Au Puy-en-Velay, une opération s'est déroulée en ce sens mercredi 28 juin, devant la préfecture.
Nahel, 17 ans, est mort ce mardi 27 juin à Nanterre, après le tir d’un policier lors d’un contrôle routier. La banlieue parisienne s'embrase alors, générant au total 31 interpellations. L'agent de police est mis en garde à vue prolongée pour trouver une explication à son acte irréversible.
Une marche blanche est prévue par la maman de Nahel ce jeudi 29 juin à 14 heures devant la préfecture de Nanterre
D'habitude indéfectiblement au chevet des forces de l'ordre, Emmanuel Macron qualifie cette mort d'inexplicable et d'inexcusable. La Première ministre, Elisabeth Borne, souligne « une intervention qui ne semble manifestement pas conforme aux règles d’engagement de nos forces de l’ordre ».
"Rendez-nous les gardiens de la paix"
Au Puy-en-Velay, à l'appel de plusieurs associations, une quarantaine de personne s'est regroupée, mercredi 28 juin à 19 heures, devant la préfecture. À l'instar des autres villes et agglomérations en France, l'action ponote a principalement été de dénoncer le geste du policier qui a conduit à la mort de Nahel. Parmi les banderoles accrochées sur les grilles du bâtiment d'Etat, il y avait celle-ci : "Non aux forces de l'ordre. Rendez-nous les gardiens de la paix"
Les manifestants et leur message destiné au gouvernement.
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Un bis repetita vendredi 30 juin, place du Martouret au Puy
"Nous voulons également mettre en exergue la violence gouvernementale à l'œuvre, notamment celle du Ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, suite à la dissolution des Soulèvements de la Terre", partage l'un des participants.
Un autre appel à mobilisation pour les mêmes motivations est prévu vendredi 30 juin, à 20 heures, devant la mairie du Puy-en-Velay.
"On ne dissout pas un soulèvement".
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