Des sons, des percus, des saturations puisées des enfers dans un coin de ville, des voix d’ange dans un autre, des pros, des amateurs...Comme il se doit, la 41ème fête de la musique en ce 21 juin 2023 a secoué la cité pavée à grand coup de notes et de bonne humeur !
En galerie, toute une symphonie de photos !
Dans cet article, peu de mots, beaucoup de photos. Sur les places, devant les cafés, dans un recoin de rue ou sur les grandes scènes, des passionnés sont venus donner de la voix et de la « gratte » pour honorer de concert la fête nationale la plus rythmée de tout l’Hexagone.
Photo par Valentin Bonnefoy
« Tenter de toute notre passion de faire plaisir aux gens qui viennent chanter avec nous ! »
Entre les cafetiers rouge de la « Cafetera Roja », se produisant puissamment sur la scène de la place du Breuil, le défi démesuré des 1 000 élèves du Conservatoire ponot jouant ensemble au Jardin Henri Vinay, et les petits d' « Athome » reprenant des grands noms de la chanson à la rue Saint-Gilles...même combat. Celui de partager à qui veut l’amour indéfectible de la musique.
« Nous sommes un groupe de quatre musicos qui s’est formé il y a un an et demi environ, explique Nicolas, le guitariste d’Athome. Notre ligne musicale est d’interpréter des classiques du genre, de la ballade aux gros groupes de métal, mais en leur octroyant notre touche perso et presque tout en acoustique ».
Photo par Valentin Bonnefoy
Il ajoute : « Pour nous, l’important est de nous faire plaisir ! Et tenter de toute notre passion de faire plaisir aux gens qui viennent chanter avec nous ! »
« Honnêtement, ça me fait chier ! »
La plupart des rues principales sont ainsi colonisées par des artistes de tout style et de tout niveau, en duo ou en nombreuses formations, égrainant reprises et compos aux sourires affichés devant eux. Mais parce qu’il y autant de sensibilités que de goûts et de couleurs, certains visages affichent portes closes à l’évènement.
« Honnêtement, ça me fait chier !, lance un promeneur accompagné de son chien, à proximité de la bibliothèque municipale du Puy. Chaque année, c’est la même chose, avec tous ces gens qui chantent une fois l’an en beuglant comme des ânes. Moi, j’habite juste là (rue Chaussade, Ndlr) et j’en ai plein le dos de cette fête qui n’est qu’un prétexte pour se saouler la gueule en faisant du bruit ! Vivement qu’elle s’arrête ! »
Chacun son point de vue. En attendant, chose est de constater que l’ambiance apparaît aussi festive que collective tant les milliers de mains et de têtes frappent au diapason des partitions que les artistes distillent à tout vent.
Nicolas Defay, Valentin Bonnefoy & Malvina Altamura
Photo par Valentin Bonnefoy
