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Un nouveau groupe d'extrême droite interdit à Clermont-Ferrand

, Mise à jour le 16/05/2023 à 18:00

Le député Marianne Maximi, de la première circonscription du Puy-de-Dôme, a demandé la dissolution du groupe "Clermont Non Conforme", pour lutter contre la montée de l'extrême droite à Clermont-Ferrand.

La député LFI de la première circonscription du Puy-de-Dôme, Marianne Maximi a récemment exprimé : "Sa préoccupation face à la montée de l'extrême droite à Clermont-Ferrand". Interpellant sur le sujet Gérald Darmanin, notamment après des échauffourées survenues lors de manifestations à Paris. 

Le groupe en question, "Clermont Non Conforme", a été fondé en ville en mars 2023. Lors des dernières semaines, plusieurs actes de violence ont été signalés à Clermont-Ferrand, notamment entre militants antifascistes et membres des groupes d'extrême droite. Certains des membres-fondateurs de Clermont Non Conforme étaient présents lors de la manifestation qui a mal tourné à Paris. Des tags racistes ont également récemment eu lieu dans la capitale auvergnate. 

Déjà un passé difficile à Clermont

Marianne Maximi a souligné les dangers croissants qui pèsent sur la ville, en particulier dans le milieu universitaire où certains militants ont été agressés. Elle estime qu'il est crucial de ne pas laisser l'extrême droite s'implanter dans la ville, qui a déjà connu des épisodes de violence de ce type par le passé, notamment avec l'ancien groupe "Bastion social". Pour rappel, le groupe "Bastion social", dissout en avril 2019, pour des violences provoquées lors de la deuxième partie de l'année 2018. 

La réponse du collectif

Sur son compte Twitter, le collectif Clermont Non Conforme, qui se définit lui-même comme : "Communauté militante enracinée à Clermont-Ferrand Action-Formation-Cohésion", a réagi au communiqué de la députée. "Et au nom de quoi demandez-vous notre dissolution ? Parce que nous avons participé à une manifestation déclarée et autorisée, qui s'est déroulée sans débordements ? Parce que vos petits copains d'extrême gauche sont venus tenter de nous agresser, sans succès, alors que nous étions réunis à la terrasse d'un café ? Ou bien parce que vous ne tolérez pas que des gens, pensant différemment de vous, usent de leur liberté d'association ?".

De son côté, la députée a appelé : "La dissolution du groupe, et j'appelle les autorités clermontoises et le ministère de l'Intérieur à faire preuve de la plus grande vigilance sur les structurations de réseaux d'extrême droite et fascistes à Clermont-Ferrand".

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