« C’est vrai, nous ne manquons pas de recrues à l’heure où je vous parle, partage le Lieutenant Colonel Christian Fischer. Mais il nous faut sans cesse renouveler les forces vives concernant les postes de Gendarmes Adjoint Volontaire ». Actuellement, 57 GAV sillonnent la Haute-Loire en compagnie de leurs équipiers pour accomplir des missions aussi diverses que variées.
« Je suis l’exemple même des opportunités que ce choix peut générer »
« Le gendarme-adjoint APJA (Agent Police Judiciaire Adjoint) vit au rythme des unités, est-il annoncé sur le site de la gendarmerie. En brigade, en peloton de montagne, au sein de la garde républicaine, au pôle judiciaire ou aux côtés des maîtres de chien, il participe activement à toutes les opérations sur le terrain ! »
Christian Fischer rappelle qu’il connaît bien le processus de recrutement et les possibilités d’évolutions professionnelles ayant lui-même commencé ainsi pour finir au grade de Lieutenant Colonel. « Je suis l’exemple même des opportunités que ce choix peut générer, assure-t-il. J’ai eu mon BEPC en 1986 et intégrer ensuite une formation de GAV. À présent, je suis Officier adjoint ».
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Pas de diplôme mais quelques conditions d’accès
Aucun diplôme n’est exigé pour devenir gendarme-adjoint. Mais il faut toutefois respecter quelques conditions.
Il faut être de nationalité française et âgé de 17 ans au moins et de 26 ans au plus le jour de l’inscription, être apte physiquement, avoir effectué la JAPD (Journée d'appel de préparation à la défense), la JDC (Journée défense et citoyenneté) ou le Service National Obligatoire, et enfin détenir un casier judiciaire vierge.
Saviez-vous que la Gendarmerie est l’armée la plus féminisée en France. 21 % des éléments sont des femmes. De plus en plus de postes à très haute responsabilité sont occupés par la gente féminine.
« Tout ce processus peut se faire à n’importe quel moment de l’année »
Ensuite, place aux épreuves. Au menu, un entretien avec un gendarme recruteur pour connaître les objectifs et la motivation du candidat, une évaluation des connaissances en culture générale et de compréhension de texte et un test de personnalité. Une visite médiale complète est également effectuée avec un médecin militaire pour évaluer la condition physique des recrues.
« Tout ce processus peut se faire à n’importe quel moment de l’année, explique la Lieutenante Pauline Lachambre, cheffe du GSRH (groupe soutien ressources humaines). Quand le dossier et les épreuves de recrutement seront validés, le candidat devra attendre un certain temps, environ quatre mois, avant de savoir dans quelle école de gendarmerie il sera affecté ».
Une fois admis, le candidat deviendra élève gendarme-adjoint. « Il suivra une formation pendant 13 semaines dans l’une des 10 écoles de gendarmerie en France, précise encore Pauline Lachambre. Son contrat professionnel sera d’un an, renouvelable jusqu’à 6 fois ».
L’enseignement est intense et complet, constitué d’entraînement physique militaire, exercices pratiques mais aussi connaissances judiciaires, en sécurité et en maniement des armes.
Un vrai tremplin pour monter les échelons
Durant la formation, il percevra 850 euros par mois, hébergement compris. Son salaire en sortie d’école montera à 1 151 euros avec appartement de fonction et prime d’alimentation. Il bénéficiera d’une réduction de 75 % sur les tarifs SNCF.
« Et la chose très importante à mon sens, c’est le tremplin que ce poste déroule devant les GAV, termine Christian Fischer. Après trois ans en tant que Gendarme-adjoint, il pourra passer le concours de sous-officier (SOG, Ndlr) ou encore la sélection Corps de Soutien Technique et Administratif (CSTAGN). Et grimper ainsi les échelons sans diplôme à la base ! »
Après votre formation, vous pourrez demander le diplôme d'adjoint de sécurité intérieure, homologué au niveau 3 de l'enseignement technologique CAP-BEP.