Le samedi 3 septembre, le boucher du Puy-en-Velay, Mickaël Chabanon, a décroché le titre de Champion du monde pour ses préparations de bœuf, à Sacramento au États-Unis. Originaire de Saint-Privat-d’Allier, rien ne semble arrêter cet artiste dont le nom dépasse à présent les frontières.
« En boucherie, c’est la plus haute récompense qui puisse exister »
Meilleur apprenti de France en 2000, Meilleur ouvrier de France en 2018, champion d’Europe avec l’Équipe de France en novembre 2021. Le palmarès en boucherie de Mickaël Chabanon peut faire des jaloux.
Mais le boucher n’est pas rassasié. Il inscrit encore son nom sur un nouveau trophée en décrochant le titre de Champion du monde aux États-Unis, le samedi 3 septembre dernier.
Sur place, plus de 3 heures d’épreuves, de préparation, de découpage ou encore de présentations, au terme desquelles il se retrouve sur la plus haute marche. Un sacre que l’altiligérien savoure :
« Je ne me rend pas compte d’avoir remporté ce titre de champion du monde. En boucherie, c’est la plus haute récompense qui puisse exister. Alors, c’est le top ! Oui, c’est vraiment énorme ! », confit-il les yeux emplis d’étoiles.
Mickaël Chabanon en pleine action d'œuvre d'art.
Photo par Nicolas Defay
La passion comme moteur
Son savoir-faire a été récompensé à de multiples reprises au cours de sa carrière. Mais le boucher de 39 ans l’assure : « Je n’ai pas vraiment de secret. C’est simplement la passion qui prend le dessus sur tout le reste. Il y a aussi de la recherche. Il ne faut pas rester sur ses acquis. Et puis c’est aussi savoir bien sélectionner ses produits. » Il termine en ce mots : « Les ingrédients de la réussite, c’est le travail ».
