- Pourquoi avoir initialement programmé cette conférence polémique de Hilda Lefort intitulée « la hiérarchie raciale et le racisme bien compris » ?
M.S : « Le terme est choquant, je l’admets, mais la conférencière voulait désigner par cette formulation les différentes oppositions entre blocs ethnoculturels du Monde.
Pour ma part je laisse carte blanche à mes conférenciers. Je n’ai pas à être d’accord ou non avec leurs discours. Je cherche simplement à donner de la médiatisation à celles et ceux qui ont des choses à dire et qui n'ont pas la possibilité de le faire dans les grands médias ».
- Pourquoi avoir finalement annulé cette conférence ?
M.S : « Nous avons souhaité éviter des incidents regrettables et ne pas ajouter de l’huile sur le feu. Dans tous les cas ce n’est absolument pas la peur des manifestations qui nous a fait reculer ».
- Quel est le thème de cette nouvelle conférence de substitution ?
M.S : « Je vais donner une conférence sur l’histoire et l’actualité du nationalisme français. C’est une thématique travaillée de longue date. Il s’agit pour moi de mettre en perspective l’histoire de France avec le mondialisme et de revenir sur l’opposition entre l’ordre ancien et millénaire de la royauté et de l’Eglise et les préceptes révolutionnaires de 1789. De ce désordre est née une doctrine enracinée dans la France : le nationalisme. Cette doctrine et ces principes nous apportent aujourd’hui de nombreuses réponses et une certaine cohérence politique ».
- Que répondez-vous à vos détracteurs ?
M.S : « Je me doutais, en ouvrant cette librairie, que j’allais être confronté à des oppositions de toutes sortes. Je n’imaginais pas néanmoins ce déferlement de violence. Je ne pensais pas que ça irait si loin et si vite… Ce qui m’a le plus perturbé, c’est que certains de mes proches m’ont même tourné le dos !
Malgré les tags, malgré les menaces, malgré le vandalisme, je n’ai jamais pensé à fermer.
Je continuerai à résister à toute forme de violence et à promouvoir mes principes et mes valeurs.
Pourquoi vouloir m’interdire ? Si ces gens-là pensent avoir raison, pourquoi ont-ils peur du débat et de la contradiction ? ».