Aux côtés de parlementaires et d’élus de la Région, de la Ville du Puy-en-Velay, de Polignac et de l’Agglomértion, Jean-Marie Bolliet, directeur du Centre Hospitalier Émile-Roux (CHER), a présenté ce qui deviendra l’une des fiertés de l’hôpital ponot.
Plus d’un million d’euros pour ce nouveau lieu d’hébergement
Après six mois de négociations avec la Congrégation des Sœurs du Christ, propriétaire de l’ensemble immobilier en question (20 chemin des lilas sur la commune de Polignac), la structure hospitalière a acquis pour 1 050 000 euros l’ancien Ehpad des Buissonnets. Il est situé à seulement 5 minutes à pied au nord de l’hôpital. Cet espace contient une surface de 1 400 m² posée sur 4 500 m² de terrain clos. Les 27 chambres, toutes équipées de sanitaires individuels et de grandes baies vitrées seront alors proposées à 23 internes et 4 médecins remplaçants.
« Pour les médecins remplaçants, nous étions confrontés à la difficulté de leur trouver une chambre dans un hôtel du Puy-en-Velay. Avec le nouvel internat et toutes les commodités prévues, ce sera beaucoup plus simple pour nous comme pour eux ». Jean-Marie Bolliet
« Notre internat actuel est notre talon d’Achille »
D’autre part, sa fonction d’ancien Ehpad présente des salles collectives de surfaces importantes, plusieurs garages et même... une chapelle tout de vitraux vêtue. « À la fin de cette année ou au tout début de l’année 2023, il sera totalement en fonction pour accueillir nos prochains internes, médecins juniors et médecins remplaçants », affirme Jean-Marie Bolliet.
Il continue : « Notre internat actuel est notre talon d’Achille. Certes, il est lui-aussi en rénovation mais ce rajout extérieur est une véritable aubaine pour l’hôpital ! Un vecteur d’attractivité inespéré ! Les internes de garde auront tout le confort possible ! ».
« Le Centre Hospitalier Émile-Roux traîne son internat comme un boulet depuis bien trop longtemps. Ce nouveau lieu va désormais le positionner dans le haut du classement pour ses internes ! » Laurent Wauquiez
Les subventions par la Région au profit du CHER...(Cliquez sur la croix pour dérouler l’info)
D’après Laurent Wauquiez, Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Conseil de surveillance du CHER :
- Une aide globale de 3,7 millions d’euros issue du Conseil régional a été versée pour le centre de coronographie, l’accélérateur à particules et l’internat situé dans l’enceinte de l’hôpital Émile-Roux.
- La Région subventionne à hauteur de 300 000 euros le nouvel internat extérieur.
- 460 000 euros sont destinés pour les urgences pédiatriques.
- Enfin, 4 millions d’euros vont être injectés par la Région sur les 9 millions que va coûter le futur pôle chirurgical du Centre Hospitalier Émile-Roux.
« Un internat jugé mauvais peut persuader un étudiant à se détourner d’un hôpital »
Le directeur du CHER insiste sur cet aspect d’attractivité du logement qui a des conséquences directes sur le choix de l’étudiant à poursuivre ses études à l’hôpital. « Un étudiant peut choisir librement son lieu de stage. Les critères de choix sont bien entendu la qualité de la formation médicale mais aussi tout l’agrément qui tourne autour comme justement l’hébergement ».
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Conseil de surveillance du CHER, complète ses propos : « Il faut savoir qu’il existe une sorte de Tripadvisor à destination des étudiants en médecine qui permet de comparer, noter, critiquer ou encenser les hébergements proposés dans les hôpitaux de toute la France. Un internat jugé mauvais peut persuader un étudiant à se détourner d’un hôpital malgré la bonne formation médicale dispensée ».
« Sur les 130 médecins actifs à l’hôpital, il y en a une bonne partie qui ont passé leur internat au Centre Hospitalier Émile-Roux ». Jean-Marie Bolliet
« Faire en sorte que plus de médecins s’ancrent chez nous et dans tout le département »
D’après Jean-Marie Bolliet, l’hôpital public reçoit entre 40 et 50 internes par an. « Pour le semestre actuel, nous n’avons, c’est vrai, que 38 internes, livre-t-il. Si nous possédons un internat de qualité, on frisera le maximum le plus souvent possible ».
Le directeur termine alors : « Actuellement, ce sont entre 3 et 5 étudiants qui reviennent chez nous au terme de leurs études. Avoir tous les outils à disposition pour attirer encore plus d’internes, c’est faire en sorte que plus de médecins s’ancrent chez nous et dans tout le département ».