Les gens sont debout, assis, sur les bancs ou accoudés au bar central. Des jeunes, des anciens, des enfants. Certaines personnes marchent doucement, le regard jonglant d’un box à l’autre ou se perdant dans les poutres de métal perchées sous le dôme de la structure.
Quelques-uns dégustent des huîtres servies au stand de l’Éphémère, d’autres piochent dans de larges assiettes de charcuteries et de fromages. « C’est beau !, partage Julien venu entre amis ponots, tous attablés devant une tripotée de bière. C’est beau et on peut manger à n’importe quelle heure. Ça, je ne sais pas si un autre lieu au Puy le propose ! »
À la question de savoir ce qu’ils pensent de la chape judiciaire qui pèse malgré tout sur l’édifice, les bouches se ferment aussitôt, laissant juste fuiter quelques grincements de dents. « Nous, on est là pour passer un bon moment, se risque son camarade en face. On s’en fou du PNF et le reste. En plus, l’enquête est loin d’être terminée donc on n’a rien à dire. On est juste là pour être tranquille et profiter de ce super chouette endroit ».
Les premiers clients durant les premières heures de vie des Halles Ponotes.
Photo par Nicolas Defay
« Cette halle appartient à tout le monde finalement »
Guillaume Fourcade, lui aussi, apparaît serein, joyeux et uniquement concentré sur le va-et-vient incessant des clients qui parcourent le sol tout neuf du marché couvert. « Hier, lors de l’avant-première et après la visite de quelques élus de la ville, nos invités sont venus, livre-t-il. Nous étions environ 350 personnes ! »
Il ajoute encore : « Je suis vraiment très content ! Vraiment ! Et nous ferons, Frédéric Bayer et moi, tout notre possible pour que cet espace reste ce lieu de vie que vous voyez ce soir. Car cette halle appartient à tout le monde finalement ».
La vidéo ci-dessous décrit l’ambiance de ce 1er jour d’ouverture. Guillaume Fourcade partage également ses premières sensations ▼
