"Nous nous battons toujours pour les mêmes choses, contre un budget d'austérité qui est excessivement dégradant et qui va mettre à mal plus encore les services publics", déplore Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT Haute-Loire.
En tête du cortège aux côtés des représentants des syndicats Solidaires et FSU, il ajoute : "Concernant la retraite qui, je le rappelle, n'est pas une suspension comme le fait penser le gouvernement, mais un décalage, nous voulons l'abrogation pure et simple ! En ce sens, nous voulons revenir à la retraite à 60 ans".
Seuls 3 syndicats se sont tenus par la main pour cette dernière mobilisation de l'année.
Photo par Nicolas Defay
"Nous le serons toujours pour défendre ce qui nous semble précieux"
La mobilisation a rassemblé environ 200 personnes. Les manifestants se sont retrouvés, comme à l'accoutumée, sur la place Cadelade à 10 h 30 puis ont commencé leur marche vingt minutes après. Puis, ils ont rejoint l'espace sablé de la place du Breuil, devant la préfecture, lieu des discours.
"Nous ne sommes pas nombreux, c'est vrai, admet Pierre Marsein. Il est certain que si toutes les organisations syndicales avaient appelé à la mobilisation, le cortège serait plus dense. Il n'empêche que nous, nous sommes là. Et nous le serons toujours pour défendre ce qui nous semble précieux et essentiel pour vivre et pas survivre".
"La nôtre, la vôtre et celles de millions de personnes en France"
Pierre Marsein termine ainsi : "Le combat doit continuer. Peu importe le monde et le nombre de drapeaux. Peu importe la longueur du cortège et la couleur des banderoles. L'important est de montrer que le peuple est là et qu'il ne se laissera pas écraser par ce gouvernement complètement déconnecté de la vraie vie, la nôtre, la vôtre et celles de millions de personnes en France".
Le projet de loi de finances 2026, véritable bourreau du social s'avère très critiqué.
Photo par Nicolas Defay