Créée en 1994 au sein du Tribunal du Puy-en-Velay, l’association Justice et Partage exerce une mission de service public essentielle.
Depuis 2014, son Bureau d'Aides aux Victimes (BAV) accueille, informe et accompagne celles et ceux confrontés à des violences ou à une procédure pénale.
Travaillant en lien direct avec le Service d'Accueil Unique du Justiciable (SAUJ), l’association facilite les démarches des victimes grâce à un accès simplifié aux greffes et aux informations judiciaires.
L’équipe de salariés et bénévoles partage des valeurs fortes : écoute personnalisée, respect du libre choix, soutien psychologique ou encore accompagnement humain.
Un accompagnement complet pour les victimes en Haute-Loire
Justice et Partage propose plusieurs types de soutien gratuits :
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Aide aux victimes : accompagnement juridique, soutien psychologique, administrateur "ad hoc",
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Accès aux droits : entretiens avec des juristes,
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Aide aux familles : médiation familiale, espace de rencontre parents/enfants,
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Appui socio-judiciaire : accompagnement sur décision de justice.
Cet ensemble de services fait de l’association l’un des acteurs majeurs de la protection des victimes en Haute-Loire.
Quelques chiffres
En 2024, il y a eu 108 mesures alternatives (interdiction de rentrer en contact, stages de sensibilisation) et 148 comparutions au pénal.
Au niveau des violences conjugales, 283 dossiers ont été traités, concernant 22 hommes et 261 femmes, dont 18 étaient des mineurs.
Le tiers de l’activité de l’association, s’articule autour de l’accompagnement des victimes au niveau pénal. Avec plus de 200 entretiens annuels, 197 dossiers ont été traités en infraction pénale et 44 dossiers concernaient des violences, « Justice et partage » mérite bien sa place au sein du tribunal.
Une présence quotidienne au Tribunal du Puy
L’association Justice et partage est installée au rez-de-chaussée du tribunal, elle participe activement en faveur de la protection et l’accompagnement des victimes dans leur parcours et démarches judiciaires. Le bureau d’aide aux victimes est ouvert, sur rendez-vous les jours d’audiences, à savoir le lundi, mardi et jeudi, quelques créneaux sont réservés aux urgences.
Les juristes informent notamment les victimes sans avocat, les parties civiles, et celles qui ont besoin d’explications sur les démarches judiciaires.
L’équipe collabore étroitement avec le parquet du Puy-en-Velay, dirigé par Antoine Jocteur-Monrozier, et peut transmettre un rapport mensuel pour ajuster les investigations si nécessaire.
Locaux hors tribunal : 3 chemin du Fieu (4e étage), Le Puy-en-Velay
Secrétariat : 04 71 02 51 48 (du lundi au vendredi, 9 h-12 h 30 / 13 h 30-17 h)
Des dispositifs de protection des victimes
Afin d’offrir une protection aux victimes au sein du département, il existe deux dispositifs :
- Les Téléphones Grand Danger (TGD) : sont reliés directement aux forces de l’ordre, ce qui permet d’avoir une intervention rapide auprès de la victime, en cas de danger.
Ce dispositif, décidé par le parquet, est mis en place pour une période de six mois, renouvelable. Elle n’engage que la victime, l’auteur n’est pas avisé. Il peut être donné, par exemple, dans l’attente d’une procédure pénale ou suite à une sortie de détention. Ce dispositif de protection est très fréquemment utilisé sur le département et les 17 téléphones ne suffisent plus.
- Les Bracelets Anti Rapprochement (BAR) : portés par l’auteur, ils empêchent tout rapprochement dans un rayon de 0 à 10 km. En cas de franchissement de la zone, une alerte est automatiquement envoyée aux forces de l’ordre, à la victime et à l’auteur. Ce dispositif est surtout utilisé lorsque les victimes et les auteurs vivent dans des zones éloignées, en attendant un jugement.